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  • Le Petit Bréviaire de l'Ego






    Beaucoup de questions sont posées. Parmi elles reviennent le plus souvent : « comment savoir si l’on s’éveille ? Comment y parvenir ? Comment savoir où j’en suis ? Comment dépasser tel ou tel obstacle en moi ? Que faire de l’ego ? » Une seule réponse me semble pertinente : ça n’a aucune importance. Réellement. Pourquoi cette réponse décevante pour certains ? Parce qu’accorder de l’importance à ces questionnements par ailleurs compréhensibles ne sert qu’à alimenter le moulin du mental dont le mouvement incessant nous éloigne toujours un peu plus de l’Essentiel, de ce vers quoi notre âme nous appelle à aller.

    Evidemment, le chemin de « l’Essentiel » peut sembler à certains un sentier de haute voltige sinuant à des altitudes inaccessibles. Il n’en est rien. Cette impression là, encore, est l’expression d’un mental survolté par un ego qui se sent en danger de par une aspiration de votre être qu’il ne contrôle pas. Bien sûr, il ne cherche pas à vous perdre puisqu’il est vous, il crée des interrogations et cherche seulement à y répondre de la meilleure manière qu’il maîtrise – le moulin du mental – et cette manière ne convenant pas à la nouveauté qui émerge en vous, il panique et exprime de nouveaux questionnements, voire des troubles, de nature toujours plus stressante. S’il vous transmet sa peur, que vous vous sentez envahi par les inquiétudes, c’est parce que vous être encore très identifié à lui.

    C’est pourquoi je persiste à dire que le nécessaire aujourd’hui pour chacun de ceux qui sont dans ces inquiétudes, la priorité pour s’extraire de ce stress et cheminer enfin sur le chemin de l’Essentiel, c’est plus que jamais d’insister sur l’identification de l’ego derrière chaque attitude et comportement de notre quotidien, derrière chaque habitude, chaque réflexe, chaque mécanisme répétitif, chaque situation apportant un désagrément ou tout simplement de nature involutive. La clé du chemin de l’Essentiel est là : il n’y a pas de clé. Pas de clé palpable qui serait donnée à certains et pas à d’autres. La clé n’est que lumière à laisser passer, elle est en nous tous sans aucune exception et les élus ne seront élus que par eux-même s’ils décident d’entamer la guérison indispensable des maux nés des mystifications de leur ego.

    Bien que ce sujet ait été abordé sous divers angles dans plusieurs articles de ce site, je rappelle qu’il n’y a pas d’ennemi en nous, il y a juste un peu de lumière à mettre dans tout ce fatras pour bien voir ce qui nous échappait jusque-là. La prépondérance de l’ego nous parut être, dans la situation d’oubli de notre Essence où nous étions jusque-là, la réponse la plus appropriée aux situations qui se créent dans un monde de dualité où personne ou presque n’a conscience des différents niveaux de conséquences de ses actes, de ses paroles, de ses pensées. Inconscients de surcroît de notre nature multidimensionnelle, nous avons concentré toute notre identité en l’ego jusqu’à façonner les êtres réflexifs que nous sommes devenus, totalement englués en d’incessants processus d’action/réaction, et avec nous bien sûr l’ensemble du collectif humain, ses incompréhensions, son besoin de bannières et de clans, son intolérance, ses conflits et parfois, à l’apogée de l’égocentrisme, sa barbarie.

    A présent qu’à l’horloge cosmique la Terre nous invite à sortir des ténèbres de l’inconscience, si nous avons fait le choix d’âme de ne plus expérimenter ce que nous avons connu depuis quelques centaines de milliers d’années, il nous appartient donc de saisir en nous la clé suspendue à la patère de notre héritage, qui je le rappelle n’est que le choix de laisser passer la lumière. Et comme il vaut mieux ouvrir auparavant la porte pour la franchir, voici un petit bréviaire de l’ego qui j’espère vous servira à mieux vous cerner. Il ne s’agit pas de rejeter ce qui fait partie de nous, mais de répartir autrement les rôles. L’ego doit reprendre sa juste place pour opérer lui aussi sa mutation afin de ne plus créer de barrages émotionnels dans le courant de notre évolution, et l’Esprit reprend progressivement les commandes de notre vaisseau terrestre personnel.

    Gardant à l’esprit que la peur de souffrir est à l’origine de ses manigances, voici donc un petit bréviaire non exhaustif des manifestations ordinaires de l’égo :

    L’égocentrisme ou l’absence à l’autre.

    Par définition, la raison d’être et le but recherché de l’ego est de tout recentrer sur lui, notre personnalité, notre Moi. Avec tout un panel de nuances complexes, rien donc ne peut être évalué en-dehors des répercussions possibles sur « moi ». C’est la parfaite absence d’écoute, absence à l’autre.

    L’agressivité.

    Dans la loi d’action/réaction qui prévaut dans un système duel, l’agressivité est la réponse acquise la plus naturelle face à la peur. Chez un être ou dans un collectif particulièrement sujet à la peur, l’agressivité se manifeste déjà de manière préventive, elle intervient dans l’hypothèse que, et pas parce que. On voit ainsi des nations ralliées sous l’étendard de la peur mener ce qu’elles appellent des guerres préventives. Leur violence aveugle est alors à la mesure de leur faiblesse, donc de leur sentiment de peur. Il se crée ainsi une réelle dépendance à la violence faite à autrui qui répond au besoin minimal de quiétude de l’ego effrayé. Cela peut devenir une façon d’être qui se banalise au point de l’estimer naturelle, d’autant mieux que cette banalisation sera consciencieusement entretenue par tous les moyens à disposition de la propagande du système.

    Le besoin de contrôle.



    Une des spécialités de l’ego dans sa version Yang. Le masculin dans nos sociétés patriarcales s’exprime avant tout par le besoin d’avoir une réponse appropriée à tout, de pouvoir tout contrôler. Rien ne doit échapper à sa main-mise, tout doit demeurer à sa portée. Ce qui ne l’est pas est perçu comme un danger et suscite alors une réaction généralement perceptible à trois niveaux d’intensité croissante : le déni derrière la tentative de ridiculiser l’objet de la crainte, puis la reconnaissance du danger derrière l’agressivité exprimée, puis la soumission par survie derrière la banalisation qui n’est autre qu’une acceptation et donc une intégration à son système de pensée, ou à l’inverse la guerre jusqu’à la destruction de l’un des deux.

    La version Ying du besoin de contrôle trouve sa voie la plus naturelle dans la maternité. La mère, pensant bien faire, est aux prises avec un sentiment puissant de devoir contrôler sa progéniture, et souvent bien au-delà de l’âge du sevrage. Savoir lâcher ce réflexe castrateur, c’est encore prendre conscience de ses propres peurs. Vouloir ce qu’il y a de mieux pour son enfant, ce n’est pas vouloir ce que l’on aurait voulu de mieux pour soi. Et si je le surprotège, je ne fais que lui transmettre mes propres peurs, le souvenir de mes souffrances que je voudrais lui épargner, tout en l’empêchant de vivre l’expérience qui est son choix. Si je veux pour lui ce qu’il ne veut pas ou pas encore, même si je pense avoir sincèrement raison, je m’oppose en réalité à ce qu’il y a de mieux pour son apprentissage de la vie.

    La susceptibilité, la vexation.

    Elle est le reflet des blessures de l’ego et s’exprime donc toujours à la mesure du poids émotionnel accumulé. Celui qui stimule notre susceptibilité est celui qui met le doigt là où quelque chose en nous fait mal depuis longtemps. Il nous aide ainsi à nous rappeler qu’il y a là quelque chose à guérir, une faille que nous ne pouvons pas feindre d’ignorer plus longtemps.

    L’insatisfaction.

    Il en faut toujours plus pour nourrir ses appétits de quiétude. Pourquoi me manque-t-il toujours quelque chose ? Quelle confusion fais-je entre les frustrations de mon quotidien et ce que je soupçonne de moi que ne perçois pas ? Je suis plus que cela et du coup je mérite plus ! C’est vrai, nous sommes tous infiniment plus que ce que nous percevons de nous, mais si nous comprenons que tout ce que nous vivons est la résonance de ce que nous émettons, nous comprenons alors les règles du jeu où nous nous sommes embarqués. Nous comprenons que personne n’est responsable de ce qui nous arrive à part nous, et que ce qui arrive n’est pas une punition ou une récompense, mais ce qui résulte de ce que nous sommes, donc de notre pouvoir créateur. De là s’évanouit le sentiment d’insatisfaction qui va de pair avec le sentiment de victimisation.

    La victimisation ou le vampirisme.



    Une manière efficace de capter l’énergie d’autrui et de s’en nourrir. Dans sa volonté de tout ramener à lui, l’ego sait comment jouer du sentiment de compassion d’autrui en captant les débordements émotionnels qu’on lui offre sur un plateau lorsque la compassion exprimée n’est pas mature, lorsqu’elle n’est pas le fruit de l’amour inconditionnel mais l’expression compensatoire de ses propres manques. Ce que je veux dire par là, c’est que certains sentiments, aussi nobles soient-ils, comme la compassion ou le besoin d’aider autrui, lorsqu’ils sont le fruit de souffrances non guéries en soi – j’exprime des attentions pour autrui parce que j’ai besoin d’être aimé en ceci que je n’ai pas été assez aimé dans mon passé – sont l’objet de débordements émotionnels plus ou moins inconscients.

    Celui qui exprime ainsi sa compassion peut penser qu’il vit là une conséquence naturelle de ce sentiment. Il n’en est rien. La compassion émerge et rayonne dans la claire compréhension de la souffrance de l’autre et dans une réponse adaptée, émotionnellement neutre et bienveillante, pas dans le débordement de notre propre souffrance. Autrement dit, tant qu’il y a un débordement émotionnel, la compassion exprimée de l’un est une proie pour le prédateur énergétique tapi derrière la tentative de victimisation de l’autre. Il n’y a donc pas de service rendu. Au niveau des énergies échangées, la vampirisation par la « victime » est à la hauteur de la force de son ego et de la faiblesse émotionnelle du compatissant. Tout en perdant son énergie, ce dernier n’a donc fait que nourrir l’ego jamais assez nourri du premier, qui réitérera dès qu’il en aura l’occasion.

    Avez-vous remarqué comment les personnes âgées souvent ne parlent que de leurs bobos ou de leur maladie ? C’est un réflexe inconscient de survie qui permet de capter l’énergie d’autrui parce qu’on en manque ou qu’on a peur inconsciemment d’en manquer. Pour les personnes en contact fréquent avec des malades manquant d’énergie vitale, c’est un risque permanent de dévitalisation si elles ne veillent pas à contrôler l’énergie qu’elles veulent bien donner. La technique de visualisation de la bulle de lumière est très efficace dans ces situations.

    La cupidité, l’envie.

    Encore une manifestation du sentiment d’insatisfaction. Il en faut toujours plus pour se rassurer et si quelqu’un semble en avoir davantage, il faut en avoir au moins autant pour assurer sa position d’équilibre sinon de dominance par rapport à ce qui devient alors la norme à atteindre. La cupidité est une course à l’armement de l’ego au sein du matérialisme, seule dimension où il se sent d’emblée compétitif. Mais attention, comme on le verra à la fin, il est capable de changer de dimension.

    Le désir et la peur de paraître.

    La volonté de paraître est une carapace de plus que se façonne l’ego pour masquer sa vulnérabilité. Si l’on regarde ses efforts comme ceux d’un adolescent qui essaie de donner le change pour dissimuler son manque d’assurance, on comprend mieux sur quelle strate d’immaturité ce désir prend naissance. C’est l’une des rares facettes du Moi qui tend presque toujours à s’effacer au fil du temps. La peur de paraître naît de la même immaturité.

    La vanité.




    Dans la panoplie du besoin de contrôle, c’est un peu la tour d’ivoire du sentiment de supériorité dans laquelle l’ego très effrayé a trouvé à s’enfermer pour ne plus percevoir les dangers, je veux die par là ce qui pourrait ébranler ses fondations. La vanité est une prison extrêmement étroite dans laquelle la proximité des murs autorise un contrôle presque parfait de la situation, c’est pourquoi elle affecte plus souvent le masculin en recherche de contrôle, que le féminin.

    Au-delà de ses murs s’étend l’horizon infini de la vie que l’ego nie. Il est infiniment plus simple de concevoir le monde dans un environnement restreint, estimant en connaître tout ce qu’il faut pour se croire à l’abri de tout. C’est bien sûr très illusoire et l’on finit la plupart du temps par être rattrapé par le vaste univers. Le plus grand courage est celui d’accepter l’infinité de notre ignorance avec la joie de combler chaque jour un peu plus ses vides par une nouvelle lumière. Le vaniteux se contente d’éclairer la minuscule geôle où son contrôle lui assure un sentiment de supériorité et où son règne solitaire au sein de son clan demeure incontesté tant que tiennent les murs.

    Le déni.

    C’est avant tout un manquement à sa propre prise de responsabilité. Je ne veux pas voir la réalité qui m’est présentée, alors je l’efface ou je l’arrange à ma convenance. Toute la palette du mensonge, de la dissimulation, du travestissement et de la manipulation est alors au service du petit Moi effrayé. C’est quelque chose somme toute d’assez commun et qui s’exprime de la petite lâcheté faite à soi-même au trouble pathologique grave et parfois à l’agressivité extrême. Dans le déni, l’être n’est à l’écoute de rien ni personne, la force du déni étant fonction de la peur suscitée par l’objet du déni. Comme toujours dans le mécanisme d’action/réaction, plus l’ego se sent menacé, plus il réagit avec force.

    La tyrannie.

    Comme déjà dit, la violence est à la hauteur de sa peur. Les égos tyranniques ne souffrent aucun obstacle à ce dont ils ont besoin ni aucune contradiction de ce qu’ils sont. Leur peur, bien sûr consciemment inenvisageable, est si grande que si ce qui les a modelé n’a pas favorisé la tour d’ivoire de la vanité, s’ils se sentent donc en prise avec « l’extérieur » et « exposés » à lui, ils ne peuvent qu’espérer assujettir le monde à leur vision. A noter que la vanité ébranlée aboutit aussi à la tyrannie. Parfois d’ailleurs les deux aspects – tour d’ivoire et tyrannie – se côtoient très bien tant la peur qui a fondé l’ego est terrible. Lorsqu’au XIII° siècle en France, le pouvoir religieux du Vatican s’est senti ébranlé dans sa vanité par l’expansion du Catharisme, il a réagi par la violence des croisades et la tyrannie de l’inquisition.

    La culpabilité.




    Qu’elle soit tournée vers soi ou dirigée vers autrui, voilà une lame aux deux tranchants particulièrement affûtés.

    L’auto-culpabilisation porte le gène du sentiment d’infériorité. L’être qui se dévalorise, qui n’a pas conscience de ses qualités et vit dans la crainte de blesser autrui remue en fait le brouet de ses propres blessures. C’est un sentiment complexe car il relève à la fois d’une bonne dose de conscience de l’autre, donc d’ouverture et d’écoute, mais aussi de la présence d’un émotionnel encore à vif, de blessures non guéries, qui vont filtrer le sentiment d’empathie jusqu’à reporter sur soi une part de responsabilité de la souffrance de l’autre. Et si ce dernier est un « prédateur » qui sait jouer de la culpabilisation, alors, tout comme pour la victimisation, il va vampiriser l’énergie du premier.

    Un cas fréquent est la déception perçue chez l’autre lorsqu’il n’a pas reçu la réponse qu’il attendait. Même si cette attente n’était pas légitime, alors le refus peut entraîner chez celui qui l’exprime une auto-culpabilisation, d’autant plus forte que l’autre saura en jouer, ou que soi-même on est encore émotionnellement immature à ce sujet.

    Les échanges d’énergie sont alors denses et tendus et lorsque l’un des deux – celui qui n’entre pas dans le système de l’autre – est conscient du jeu en cours et pas l’autre, cela peut exacerber l’exaspération de l’un et le jugement douloureux pour lui-même du second.

    A l’inverse donc, vouloir culpabiliser autrui est invariablement le signe de l’intolérance et du jugement. On croit savoir ce qui est juste et on voudrait rallier l’autre à son système de pensée ou à sa cause, alors on juge mal celui qui pense et agit autrement, et l’on tente de l’atteindre soit en jouant la carte tant usée de la victimisation, soit en brandissant l’étendard et la lance du justicier. L’ego est ainsi entraîné qu’il sait se raidir avec fierté dans l’amoindrissement d’autrui, pensant ainsi consolider sa position sans renifler pour autant ses manquements profonds au respect de la différence. C’est une valeur qui ne cadre pas avec ce qu’il défend.

    Le sentiment d’infériorité.

    Dans sa large palette de réactions, le sentiment d’infériorité est à l’origine des plus gros blocages de l’être. D’une manière ou d’une autre, à un moment ou à un autre de la vie, il concerne tout le monde, même s’il tend lui aussi à s’amenuiser avec l’expérience. On remarquera que sous l’égide du patriarcat dominant, la société façonne masculin et féminin pour que ce dernier soit particulièrement atteint par le manque de confiance en soi. Les religions ont largement contribué à cette situation. Mais déjà en-deça du moule du système, le poids émotionnel des douleurs accumulées dans une vie et bien-au-delà au fil des incarnations sur Terre, a marqué une profonde empreinte en chacun. C’est pourquoi personne qui s’identifie encore pleinement à son ego n’y échappe à un moment ou à un autre.

    L’une des manifestations les plus involutives du manque de confiance en soi est la possessivité et par voie de conséquence la jalousie qui pousse à des extrémités si dégradantes qu’elle amplifie encore le sentiment de dévalorisation de l’être qui en est à l’origine. C’est probablement l’idée qu’on se fait de l’amour par notre éducation au sens large, qui crée la violence de cette réaction à la peur d’être « abandonné » de l’autre.

    La générosité par compensation.

    Voilà quelque chose de trompeur pour soi-même et de particulièrement appétissant pour tous ceux qui fonctionnent sur le mode parasite. Vampires et autres prédateurs sont conviés au festin !

    Le principe de la générosité par compensation a été abordé plus haut dans le paragraphe concernant le victimisation. Quel meilleur moyen de masquer sa souffrance d’un manque d’amour que d’exprimer sans discernement de l’amour pour autrui ? Nous parlons là de cette attitude qui consiste à chercher à se faire aimer de tous, et plus particulièrement de ceux qui ne marquent pas plus d’intérêt que ça pour vous. Elle provient d’un manque de considération pour soi-même et donc d’un besoin de reconnaissance, né lui-même d’un manque d’amour traumatisant à un moment ou à un autre du chemin. Les vampires y étanchent leur soif, mais leurs ego-victimes y trouvent cette fois-ci leur compte dans le déni de leur manque.

    La vraie générosité ne vient pas d’un besoin de compensation, elle ne comble aucun vide en soi, elle s’impose humblement comme l’une des expressions de l’amour inconditionnel qui ne devient possible que lorsqu’on a bien avancé dans la voie de la guérison. Comme le dit le dicton, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Sur le chemin de la libération, guérissez d’abord des maux qui vous encombrent, laissez choir vos oripeaux. C’est là le seul effort, tout suivra.

    L’autodestruction.

    C’est bien sûr le manque de considération pour soi poussé au bout de sa logique. Lorsque l’ego est à ce point ébranlé qu’il n’a pas la force de tourner son agressivité vers autrui, qu’il ne peut plus rejeter « l’extérieur », alors il la tourne compulsivement vers ce qu’il sépare de lui-même, ce qu’il ne comprend pas mais qu’il juge responsable de sa détresse. L’esprit et l’âme sont vus comme l’ennemi à atteindre, qu’il tente de torturer par un mental tyrannique et des atteintes au corps physique.

    L’ego spirituel.



    Ah, l’ego spirituel… Qu’il est à la mode celui-là en ces temps de nouvel Âge ! Toutes les lames du bon vieux couteau suisse ne suffisant plus à contrer la volonté suprême de l’être qui s’oriente vers ce qu’il conçoit comme son élévation spirituelle, l’ego, jamais avare d’un tour dans son sac, abdique alors sa nature matérialiste pour revêtir les paillettes d’un habit de lumière sans quitter pour autant la scène du grand théâtre où il s’est fait. Cette imposture n’est possible que parce que l’être a connu les prémices d’un éveil, souvent sous l’emprise illusoire de l’ouverture du troisième œil, et se croit alors arrivé sur le seuil du temple alors qu’il n’a rien guéri des poids qui lestent encore ses pas en devenir. L’ego dégaine alors souvent sa lame la plus brillante pour sculpter les murs de sa magnifique tour d’ivoire, sous les yeux ébahis du clan qui parfois l’a suivi. Celui-là est à plaindre car la vanité d’un ego spirituel n’a pas d’égal en ce monde et les murs de sa prison sont plus solides encore.

    En conclusion.

    Comme toujours, toutes les manifestations post-traumatiques de l’ego dans sa souffrance peuvent jaillir de bien des provenances. De son passé direct et surtout de son enfance, d’un parasitage extérieur, des mémoires de vies antérieures et des mémoires de notre lignée génétique – autrement dit celles de votre grand-mère ou de votre trisaïeul - tout ça bien inconsciemment enfoui dans nos cellules. Comme dit mille fois, n’oublions pas que dans cette période de remise à zéro de notre histoire personnelle et collective, ignorer ce qu’il y a sous le tapis en pensant que ça ne gêne personne n’est plus possible.

    Il nous faut sans crainte soulever le tapis et balayer ce qui s’y trouve si nous voulons guérir de ce qui nous encombre le plus et passer enfin à l’étape suivante. Nous pouvons de nous-même faire beaucoup et si nous pensons ne pas y suffire, nous pouvons demander de l’aide à nos guides invisibles qui conduiront sur nos pas ce qu’il y a de mieux comme réponse.

    Peu importe le nom qu’on lui donne et la dimension où cela se passe, s’il ne fallait en retenir qu’une idée générale, nous allons vers notre libération au sens le plus large qui peut s’entendre. Mais pour cela, nous ne ferons pas l’économie de prendre toutes nos responsabilités et de réinvestir progressivement notre pleine conscience. L’effort n’est pas si grand et la récolte sera au-delà de ce que nous pourrions imaginer.

    Fraternellement,


    © Le Passeur – 16 Janvier 2012 – http://www.urantia-gaia.info > Cet article est autorisé à la copie à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

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  • Ecraser l'Ego






    Ne vous sentez pas concernés par le titre de l'article. L'égo n'est pas un ennemi à abattre, un monstre "intérieur" qu'il faut contrôler et asservir. De ce fait, écraser l'égo ne peut être considéré comme un objectif spirituel, comme si il y avait des méthodes pour y parvenir. Chercher à combattre, éliminer l'égo revient à se battre contre soi-même. On s'y perdrait plus qu'autre chose.

    Ce n'est pas un combat contre cette part de nous-mêmes qu'il faut engager. Il s'agit en fait de discerner ce qui vient de l'âme et de l'égo, de créer une Volonté qui dépasse l'égo et ses illusions. Nous venons donc à discuter de la nature même de l'égo, sans trop entrer dans les détails.

    Pour faire simple, l'égo désigne l'ensemble des mécanismes mentaux auxquels nous nous soumettons mais qui voilent profondément notre nature véritable, notre liberté d'être et d'agir. Ce n'est pas vraiment une conscience ou entité distincte qu'on aurait crée et qui régirait notre vie selon un certain automatisme, du moins d'après mon expérience.

    Je suis d'accord pour dire que c'est une sorte d'automatisme mental, comme un robot qui est fabriqué selon une certaine finalité, mais qui n'a aucune conscience de lui-même. Cependant, ce n'est pas une "conscience" ou une "entité". C'est un moi fabriqué depuis notre plus tendre enfance. Ce moi est donc marqué par les épisodes de vie, des souvenirs, des croyances etc.

    L'égo est le siège des conditionnements sociaux, de notre individualité humaine, de notre identité. Si vous dîtes "je suis Mélissa", c'est l'égo qui parle, qui croit être un moi distinct de tous les autres mois. Nous vivons en nous identifiant à une certaine identité, ou personnalité. Si je me regarde dans le miroir, je vais dire que c'est moi, Mélissa.

    Pourtant, l'égo fait partie intégrante de l'expérience humaine. Il reste que nous aurons toujours une identité dans un but accessoire (car c'est pratique d'identifier chaque individu pour communiquer par ex), un passé vécu etc. C'est pour cette raison que je pense qu'on ne doit pas combattre l'égo, cela reviendrait à nier son humanité.

    Toutefois, cet égo veut survivre avec son identité, il tient fermement à ce à quoi il s'identifie. Comme chacun est différent, un égo peut avoir des manières innombrables pour se maintenir dans ses illusions. Certains sont profondément nostalgiques, regrettant leur passé et s'identifiant profondément à leur vécu. D'autres s'identifient plutôt à des possessions matérielles, à un projet en particulier, à une reconnaissance sociale etc.

    Il peut être source de gratifications quand il a ce qu'il veut, mais aussi de grandes souffrances quand pour une raison ou pour une autre, il n'a pas ce à quoi il s'accrochait ou s'identifiait. Tristesse, chagrin, manque, colère, orgueil, arrogance, possessivité, narcissisme etc.

    Je le répète pourtant, ce n'est pas un affreux méchant à abattre. Il faut prendre e temps de s'observer et de se connaître en profondeur. On dit que des fois des mauvaises choses nous arrivent, que si cela nous arrivait plutôt, on serait heureux, qu'on doit être ceci pour se sentir bien etc.

    Pour ceux qui ressentent l'appel de s'en libérer, le but n'est pas non plus de couper la source de ce qui alimente l'égo. Si il tient à son passé, c'est pas la mémoire qu'il faut aliéner, mais plutôt tourner la relation avec sa mémoire à son avantage. Au lieu de juger que cet événement fut terrible et qu'un autre joyeux, il convient de considérer les souvenirs d'un niveau égal, sans refouler sa sensibilité ou son émotivité.

    C'est la sagesse et le discernement qui permettent de reconnaître les manifestations de l'égo ou de ce qui ne nous porte pas et donc de dépasser ses illusions, ce qui permet l'action juste e vraie. Il faut plutôt tourner l'égo à son avantage, en l'exploitant afin de favoriser l'essor d'une Volonté dénuée de vices et d'illusions.

    L'égo fantasme, élucubre, rêvasse, se complait. L'âme est droit et noble. Elle sait ce qu'elle veut et comment y parvenir. Elle écrase l'égo dans le sens où sa Volonté est bien plus puissante que celle de l'égo. La raison en est simple.

    L'âme se lie à la Divinité. Or la Divinité est de toute éternité, c'est ce qui est toujours au-delà de toute condition matérielle ou spatio-temporelle. Elle est Paix inconditionnelle, Puissance, Force inébranlable. Elle s'attache à sa réalisation spirituelle et à son état d'être. En revanche, l'égo s'attache à des choses éphémères et se perd en elles au lieu de s'en servir comme moyens d'expression comme l'âme.

    La Volonté de l'égo est disparate, pas maîtrisée, mentale, limitée, peut être perverse, narcissique, impulsive, ignorante etc. La Volonté de l'âme suit une ligne tout tracée et rien ne peut las dévier de sa trajectoire.. Elle est fluide, dénuée de vices et a pleinement consciente d'elle-même, harmonieuse, posée, sage, illimitée, prend en compte le Tout.

    Ainsi, en manifestant une Volonté en harmonie avec son âme, l'égo et sa volonté sont écrasés, en étant exploités, de manière indirecte.

    http://the-dark-deity.overblog.com/tag/connaissance%20et%20maitrise%20de%20soi/

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  • S'ouvrir à la Divinité en Soi






    Notre âme ou si vous voulez notre moi divin, n'est pas un objet qui peut être approché par l'égo ou le mental. La puissance de notre âme ainsi que ses énergies ne sont pas non plus "contrôlables", elles ne se manifestent pas si c'est l'égo qui veut commander.

    Comprenez, le mental n'aborde pas le "moi divin", ce n'est qu'une expression parmi d'autres. L'expression "moi divin" est mentale en soi. ce n'est pas juste une incantation qui permettra de l'invoquer bien qu'elle puisse vibrer à partir d'une fréquence élevée.

    Il ne suffit pas par exemple d'adresser des prières à notre âme, voire à la Source pour qu'elles se manifestent en nous. Cela dit, les prières ainsi que les expressions d'Amour de Volonté sont efficaces car elles stimulent la Foi en nous. Cependant, n'oubliez pas que notre mental est toujours présent, ainsi que notre petit moi humain qui croit qu'il peut toucher à lui seul au domaine divin.

    Or la Source, Dieu, la Divinité, ce que vous voulez se situe dans un domaine bien au-delà du mental, des émotions. Mais justement, la Source ne se manifeste en soi que si il n'y a pas de voile égotique ou mental. Pour cela, nous devons donc nous décrocher de notre moi humain.

    S'ouvrir à sa Divinité n'est donc pas se mettre des paillettes dorées ou de réfléchir sur des concepts mentaux.

    La Divinité jaillit de la Vacuité (le vide intérieur, là où il n'y a plus de pensées ou de formes), de cet espace intérieur dans lequel nous pouvons nous poser en permanence. Lorsque notre âme "reprend du pouvoir" vis-à-vis de l'égo, la Vacuité se fait de plus en plus présente au quotidien et en soi.

    La Joie, la Paix, la Puissance, la Beauté jaillissent de cet espace voilé par le mental ou notre individualité humaine. On peut mettre tous les jolis mots qu'on veut dans nos prières, mais ils n'égaleront en rien toutes ces richesses qui viennent de la Vacuité. Cependant, de grandes réalisations découlent d'elle, des oeuvres d'art, des Hommes accomplis..

    Lorsque l'égo n'agit plus, il ne peut y avoir que la Source. Il ne faut pas s'y méprendre, la Divinité en soi est quelque chose qui nous dépasse totalement. Prenons une image. Vous avez un verre de coca colla mais vous êtes tellement écoeurés par le coca que vous voulez prendre plutôt un délicieux nectar de fruits à la place.

    Il parait logique qu'il faille d'abord vider le verre de cette boissons toxique avant de le remplir du jus de fruit, non ? Ben c'est pareil, il faut prendre le temps de se décrasser de ses blocages et déchets énergétiques avant de pouvoir accueillir votre Divinité en nous harmonieusement, en lâchant le mental.

    Pour prendre contact avec cette Vacuité intérieure, c'est très simple. Il suffit de se poser et d'être, tout simplement. Non, trop simple ?

    N'oubliez pas qu'il ne s'agit pas de combattre l'égo et ses vices. L'égo sera probablement toujours là, mais il y a la possibilité qu'il soit "subordonné" à notre Divinité, c'est-à-dire en ayant la conscience parfaite de ce que nous vivons à travers notre égo sans pour autant que cela entrave l'expression parfaite de la Source en nous.

    http://the-dark-deity.overblog.com/s-ouvrir-%C3%A0-la-divinit%C3%A9-en-soi

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  • De Coeur à Coeur



    Lors de la dernière « Initiation à l’Esprit », Maître Saint-Germain a proposé à tous les participants de s’unir par le cœur, de s’unir de cœur à cœur et de tisser un lien d’amour entre tous. Cela a été un beau moment de partage d’amour et de libération…
    Voici son message après cette belle pratique et initiation :




    Je suis infiniment heureux de la démarche que vous venez d’effectuer. Je suis heureux de l’ouverture des cœurs qui vient de se produire parmi vous, ainsi que du lien d’amour que vous avez formé. Par cette ouverture, vous êtes revenus à La Source. Par le cœur, vous avez retrouvé les autres âmes du groupe que vous formez ici. En vous éveillant par le cœur, en vous révélant ainsi,  vous prenez votre liberté individuelle. Le mental a pris trop de pouvoir en vous et il est temps de le lâcher.

    Dans vos rencontres, pensez à tisser le lien du cœur. Pensez à accueillir les autres êtres par le cœur et à tisser entre vous un lien de lumière, un lien d’amour. Faites-le avec vos proches, avec vos amis, mais également avec ceux que vous ne connaissez pas. Vous vous reconnaitrez ainsi, vous vous reconnaîtrez par l’ouverture de vos cœurs et par le lien de lumière qui les unit.

    La joie a parlé par vos cœurs. Les larmes de joie ont coulé. Elles sont aussi les souffrances enfouies en vous. Celles-ci se sont exprimées, elles sont remontées à la surface de vos êtres, elles sont sorties de leur profondeur. Alors, poursuivez ce chemin du cœur car il sera une purification, comme l’est celle de l’ADN.

    En ouvrant votre cœur, en faisant taire votre mental, vous pouvez laisser remonter ce qui a besoin d’être épuré en vous. En ouvrant votre cœur à l’autre, vous ne l’accueillez pas par un jugement, ni par une peur, vous l’accueillez avec amour. Ainsi, vous dépassez toutes les souffrances qui demeurent encore enfouies et les guérissez.

    L’humanité doit tisser une trame de lumière par les cœurs des femmes, des hommes, mais également des enfants . Vos enfants doivent être initiés à cela. La matérialité et le pouvoir de l’homme ont trop souvent fait taire l’amour du cœur. Maintenant vous avez cette connaissance-là, la connaissance de la communication du cœur et vous pouvez la répandre par votre volonté de réaliser par l’amour.

    Les cœurs de l’humanité vont bientôt s’éveiller. Certains êtres s’ouvrent actuellement à cette compréhension et à ce qu’elle représente. Ils commencent à s’unir par leurs cœurs. Cette relation vous permettra de vivre dans l’Être, l’Être profond qui accueille tout, sans différence, sans peur, et sans souffrance. Associé à la conscience de l’Esprit, l’amour vous permettra de réaliser votre chemin dans la lumière.

    Maître Saint-Germain.

    Transmis par Mirena, le 16 Juin 2013.
    Vous pouvez partager ce texte à condition de le faire dans son intégralité, y compris ces deux phrases, et en faisant référence au site : www.audeladesmots.org.

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  • Soyons Amour et Guérissons-Nous




    Les feux solaires qui se déversent actuellement sont porteurs de changement. Ils exercent une pression intérieure que beaucoup ressentent. Ce qui n’est pas dépassé est mis au jour pour être conscientisé. Au-delà de toutes les techniques que nous avons pour nous alléger, l’intégration de cette évidence permet à la conscience intérieure d’accueillir ces instabilités pour les élever au rang de la lumière et de l’amour.

    L’autre est un miroir tellement parlant qu’il est impossible de ne pas voir ce qu’il nous montre. Chaque parcelle de notre être est soumise aux intensités des vibrations de la Terre. L’ego est montré du doigt. Les cœurs s’ouvrent et débordent d’amour. Nous constatons leurs rapprochements, leurs fusions et il est beau de voir les liens d’amour se tisser. Ce que nous vivons actuellement est beau, profond et intense à la fois. Les barrières tombent peu à peu. La conscience de « qui nous sommes » s’établit. Nous ouvrons nos cœurs à l’autre. Les ressentis intérieurs et les échanges sont d’une intensité inégalée.

    Enfin l’amour parle, guérit et réunit ! Une nouvelle conscience émerge et nous libère. Elle est l’avenir. Elle nous libère de l’illusion et donc de la séparation. Les consciences s’ouvrent et définissent une ouverture large de la Vie. Le lâcher prise permet la libération de ce qui a encore besoin d’être remis à la lumière. S’en remettre à l’Esprit de Vie permet de purifier les schémas de basses vibrations. Agir ainsi est entrer dans la profondeur de la conscience. En lâchant prise, nous ne retenons pas mais au contraire, nous accueillons le changement intérieur. La vie place ainsi le meilleur. Les peurs ne nous retiennent plus. Les anciennes croyances tombent. Nous comprenons que nous sommes les créateurs de notre propre vie et nous activons la magie de la Vie.

    L’ouverture est grande et belle. Notre Être peut se révéler si nous lui en laissons la place. Quand il n’y a plus de contrôle, l’amour se déverse et se répand. Tout est fait en conscience, tout se réalise dans la fluidité et la légèreté…

    S’en remettre aux autres pour changer est maintenant dépassé. Les techniques que nous avons pour nous alléger sont des supports, des aides qui nous permettent de comprendre « qui nous sommes » afin d’ouvrir notre conscience dans la profondeur de l’univers. Nous avons besoin d’elles tant que nous ne sommes pas aptes à voler de nos propres ailes, tant que nous ne sommes pas en relation avec notre Maître intérieur et en conscience avec l’Esprit de Vie à qui nous nous en remettons.

    Le changement c’est nous qui le réalisons. Nous devons le révéler par le lâcher prise du contrôle que nous avons toujours exercé sur nous-mêmes ainsi que sur les autres. C’est aussi comprendre que chacun a sa propre œuvre intérieure à intégrer et à réaliser. Rien n’est séparé de nous et l’autre n’est pas la cause de nos difficultés.

    Le véritable Maître est à l’intérieur de nous. Il n’est pas à l’extérieur. Lorsque nous le découvrons, il conduit nos pas vers la liberté. Nous devons le révéler et ouvrir nos cœurs pour qu’enfin émerge le changement mondial. Nous devons activer notre lumière intérieure et la laisser agir. La confiance en la Vie est la meilleure des guidances.

    La paix intérieure est la paix avec les autres et avec le monde. Dès lors que nous intégrons la responsabilité de notre création de vie, tout change et nous accueillons la direction de l’amour que nous puisons dans nos cœurs.

    La paix intérieure s’accueille lorsque nous sommes libérés de la séparation. Le sens réel de la Vie devient évident. Nous ne jugeons pas, nous n’accusons pas car nous sommes libérés de l’illusion de la vie. Nous reconnaissons que nous sommes des êtres de l’immensité et que rien ne nous différencie de cela. Nous intégrons l’ouverture profondément. Nous parlons avec le cœur et non avec l’ego. Nous ne contrôlons rien. Nous laissons les énergies de lumière et d’amour agir librement et nous nous en remettons à elles.

    Tout ce qui remonte actuellement, doit être accueilli pleinement en sachant qu’une part de soi demande à être libérée. Ouvrir sa conscience et laisser partir l’illusion, c’est se découvrir et révéler sa lumière intérieure.

    Soyons amour et guérissons-nous !

    Mirena, le 11 Juillet 2013.
    Vous pouvez partager ce texte à condition de le faire dans son intégralité, y compris ces deux phrases, et en faisant référence au site : www.audeladesmots.org.

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  • Un Nouvel Amour





    « Nous désirerions vous parler de ce dont vous parlez en permanence et parfois que vous ne connaissez pas vraiment : l’Amour. L’Amour est un thème dont nous pourrions parler pendant des jours et des jours, mais vous ne prendrez que ce qui est accessible à ce que vous êtes.

    Pour nous, l’Amour n’a pas du tout la même coloration que pour vous. Il pourrait vous paraître totalement impersonnel. Dans l’Amour que nous vous offrons, il n’y a aucune émotion, aucun sentiment ! Imaginez qu’un être humain aime un autre être humain sans émotion, sans sentiment ! Vous direz : » ce n’est pas possible ! Cet être humain n’a pas d’Amour ! »


    L’Amour a une réalité tout à fait particulière sur chaque monde, sur chaque plan. Vous devez travailler l’Amour qui correspond à ce que vous êtes sur Terre, c’est-à-dire l’amour affectif, l’amour émotion, parfois aussi l’amour possessif. L’amour possessif est l’énergie inférieure de l’Amour, mais il peut aussi vous faire grandir, vivre des dépassements et des lâchers prise.

    Si nous nous vous parlons de l’Amour de cette façon un peu impersonnelle, c’est que petit à petit vous allez ressentir cette nouvelle sorte d’Amour, cette nouvelle vibration. Vous serez étonnés, car votre cœur vous dira : « je ressens quelque chose de particulier, je ressens un Amour que je ne connais pas, sa gamme m’était inconnue jusqu’à ce jour ».

    Progressivement, vous appliquerez cet Amour dans votre vie ; à ce moment-là, vous vivrez réellement l’Amour Inconditionnel, sans possessivité, sans affectif. Cet Amour est juste, cependant il n’est qu’un barreau de l’échelle qui monte vers l’infini.

    Lorsque vous ne serez plus dans la densité, vous apprendrez une autre façon d’aimer, non au travers du sentiment mais au travers de la vibration.

    Nous, nous aimons uniquement au travers notre fréquence vibratoire. Cela peut vous paraître un peu difficile à comprendre, mais notre Amour est juste parce que celui à qui nous l’offrons le ressent totalement et qu’il n’y a aucune tromperie. Nous ne voulons pas dire que les humains se trompent lorsqu’ils aiment, nous voulons simplement dire que beaucoup d’êtres humains aiment l’amour pour eux- mêmes, qu’ils aiment être aimés pour eux-mêmes. C’est un amour dirigé vers eux-mêmes !

    Là encore, nous prenons une certaine distance. Il est bien évident qu’il faut que vous vous aimiez, mais il ne faut pas que vous attendiez des autres un amour qui bientôt n’existera plus, cet amour possessif qui bien souvent demande tout et n’offre rien en échange.

    Vous aimer vous-mêmes a une grande importance, mais il faut aussi vous ouvrir sur les autres. Il faut vous ouvrir à cette fréquence vibratoire afin que les autres ressentent cette nouvelle façon d’aimer ce qui permettra que les personnes entrent en résonnance les unes avec les autres et à un nouvel Amour de s’installer en elles.

    Ce nouvel Amour ne fera pas partie de la troisième dimension. Nous vous parlons de l’Amour de la quatrième, voire de la cinquième dimension, de l’Amour sans émotion, de l’Amour qui ne se limite pas. A ce moment-là, vous ferez cette réflexion : lorsque j’étais en troisième dimension, je ne connaissais pas l’Amour ! Nous répondrons : à chaque plan sa façon d’aimer. Nous, nous avons notre propre façon d’aimer et nous vous offrons notre Amour, mais il y a toujours des Hiérarchies au-dessus de nous, et au-dessus encore d’autre Hiérarchies qui nous aident et qui n’ont pas la même façon d’aimer que la notre et que la vôtre.

    Comme nous vous l’avons dit, la gamme de l’Amour est à l’infini puisqu’elle rejoint la Source ! Vous êtes encore dans la remontée vers la Source ; il faudra que progressivement vous vous épuriez et que vous compreniez que l’Amour n’est pas un sentiment.

    Les êtres humains de troisième dimension ont besoin du sentiment amour, il les aide à vivre la densité, il les aide parfois dans leur solitude, dans leur tristesse, dans leur mal être, mais s’ils arrivaient à comprendre qu’ils peuvent se hisser bien au-delà de cet amour trop humain, ils n’auraient plus ni tristesse ni solitude. L’Amour bien intégré, bien compris, ne peut que rendre heureux ! Il faut le comprendre afin de bien le vivre, afin de bien l’intégrer.

    Vous, êtres humains de cette dernière période qui vous mène réellement vers la cinquième dimension tellement attendue, tellement espérée, vous allez avoir d’autres paramètres d’existence. Comme nous vous l’avons déjà dit, vos corps seront différents ; ils seront beaucoup plus accessibles non seulement à l’Amour qui est en vous mais aussi à tout l’Amour qui se trouve autour de vous.

    Posez-vous la question : qu’est réellement l’Amour au-delà du sentiment ? C’est une vibration ! L’Amour se trouve tout autour de vous puisque tout vibre ! Il faut donc pouvoir accepter que vous faites partie de cet Amour, que ce soit à l’extérieur tout comme l’Amour immense qui est à l’intérieur.

    Encore une fois, l’Amour est très limitatif chez les terriens, et si nous vous parlons de lui c’est parce que dans un temps relativement court vous connaîtrez cette nouvelle facette de l’Amour que vous serez obligés d’intégrer à votre vie.

    Ne soyez pas préoccupés par des questions comme : serai-je capable, est-ce que je l’intégrerai bien ? Tout se passera au niveau de votre conscience, de votre âme et de votre Partie Divine, comme si d’autres parties de vous-mêmes entraient en action.

    Vous êtes des êtres complets, des êtres extraordinaires, non seulement par rapport au travail que vous accomplissez sur ce monde bien difficile, mais par rapport aux capacités encore en sommeil en vous. Des parties de vous-mêmes vont se réveiller et se révéler à votre conscience humaine. Il faudra les intégrer dans votre vie. Cela se fera très doucement, de façon à ne pas perturber ce que vous êtes. Vous commencerez à être réellement heureux et dans la sérénité ».

    Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :

    qu’il ne soit pas coupé
    qu’il n’y ait aucune modification de contenu
    que vous fassiez référence à notre site http://ducielalaterre.org
    que vous mentionniez le nom de Monique Mathieu

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  • Âmes soeurs, Âmes Jumelles, Famille d'Âmes et l'Ascension






    ANIEL, POUR QUE S’ACCOMPLISSE CE QUI DOIT S’ACCOMPLIR
    Cette notion d’âmes sœurs et de flammes jumelles est très importante.


    Il y a des millions d’années, ce sont constituées des groupes d’âmes. Ces âmes, complémentaires, se sont réunies. Elles se sont réunies pour œuvrer ensemble et atteindre un but, un objectif. Elles se sont suivies tout au long des vies. Pas forcément incarnées en même temps mais constamment en lien énergiquement. Lorsque des âmes d’un même groupe se rencontrent durant leur incarnation, elles sont comme aimantées, car forcément elles se reconnaissent et leur complémentarité fait qu’elles s’accordent parfaitement.
    C’est ce qu’on appelle les âmes sœurs, elles font partie de la même famille, travaillent sur un même objectif et ne se perdent jamais complètement de vue.

    Aniel on parle généralement d’âmes sœurs pour des relations amoureuses, qu’en est-il ?


    Le sexe n’a rien à voir, car d’une incarnation à l’autre le sexe change et est différent. Les âmes n’ont pas de sexe, simplement lorsque deux âmes sœurs se rencontrent dans une relation amoureuse, leur rencontre prend une dimension particulière, car il y a accord sur tous les plans.

    Les flammes jumelles c’est un peu différent. Chaque personne est « attachée » à une flamme jumelle. On peut avoir plusieurs âmes sœurs, mais on n’a qu’une seule âme jumelle. L’âme jumelle c’est la dualité de l’âme. Chaque âme expérimente la dualité.
    Les familles d’âmes sont elles-mêmes reliées les unes aux autres car tout est inter-relié. Le travail de chaque famille d’âme est complémentaire au travail des autres familles.

    Tout est toujours relié, il faut bien avoir cette notion en tête, il n’y a jamais de rupture entre les âmes ou familles d’âmes.
    Une famille d’âme est un groupe d’âmes uni dans un même travail, dans une même dynamique, un même objectif.
    Le principal objectif actuel de l’ensemble des âmes est l’Ascension. C’est un objectif global et général à toutes les âmes.

    Seulement, concernant cette Ascension, certains groupes d’âmes ont pour objectif l’aide à ce passage. Il est clair alors que les âmes se retrouvent et se rassemblent pour mener à bien leur objectif. Individuellement leur force est moindre, mais regroupées elles pourront se faire entendre des autres et ainsi les guider.

    Voilà pourquoi des groupes se forment répondant à l’appel intérieur. Vous avez tous répondu à cet appel intérieur, vous vous êtes tous reconnus dans cet objectif commun.

    Chaque groupe d’âme est attiré par un appel vibratoire, une fréquence spéciale, comme les aimants qui s’attirent. Les âmes sont attirées les unes vers les autres sans en avoir conscience. C’est quelque chose qui se combine sans qu’il soit nécessaire de faire appel à la volonté. C’est dans l’ordre des choses. Lorsque quelque chose d’important, de fort se produit pour un groupe d’âme, il est normal qu’elles se regroupent, se retrouvent, se rassemblent parce qu’elles suivent le même chemin. L’Ascension étant quelque chose d’extraordinaire, les âmes ascensionnent en même temps que leur groupe.

    Aniel, que se passe-t-il pour une famille avec des âmes qui appartiennent à plusieurs groupes d’âmes ???

    C’est justement ce qui aidera à l’Ascension. Les membres des premiers groupes ascensionneront avec leur famille (parents enfants, même si pas du même groupe d’âmes). Ces âmes ayant ascensionné avant leur groupe attireront les autres âmes de leur groupe vers l’Ascension (phénomène d’aimant). En quelque sorte ils préparent le passage pour leur groupe d’âmes. En se joignant au groupes d’âmes des premières vagues, ils sont des sortes d’éclaireur, des Lumières, des phares pour leur propre groupe.

    Le nom cosmique est une sorte de reconnaissance. Les âmes ont oublié leurs origines. Le nom cosmique revient lorsque l’on est retourné au fond de Soi pour retrouver son nom d’origine, son vrai Soi, ce nom qui n’a pas changé d’incarnations en incarnations. Ce nom qui vous relie au Cosmos et au TOUT, ce nom qui vibre à l’unisson. Ce nom est le retour aux sources mais aussi le passage vers l’infini, c’est l’alpha et l’oméga, c’est le ÊTRE.

    Canalisé par Muriel

    http://atlan.niceboard.org/

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  • Cultiver La Gratitude





    Vous cherchez la façon la plus simple de changer votre état d’esprit? De rendre votre vie beaucoup plus agréable?

    D’être en meilleure santé?

    Cultivez la gratitude dans votre jardin intérieur !

    C’est tellement simple que nous avons tendance à l’oublier.

    Avoir de la gratitude active beaucoup de choses en vous.

       D’un point de vue biologique, votre corps répond en sécrétant des hormones du bonheur et en fortifiant votre système immunitaire.
       D’un point de vue mental, votre « petit hamster dans votre tête » s’arrête, comme subjugué par la douceur de cette émotion.
       D’un point de vue spirituel, cela augmente de beaucoup votre intuition puisque cela vous aligne vibratoirement avec votre Source, votre Conscience supérieure.

    C’est l’une des vibrations les plus élevées qu’un humain puisse générer.

    Comment pouvez-vous cultiver la gratitude ?


    Il y a plusieurs façons, je vous offre l’approche que j’utilise.
    Le matin, avant d’ouvrir les yeux, je prends le temps d’éprouver de la gratitude pour mon corps, qui me permet de vivre cette vie, parce qu’il fait de mieux en mieux son travail.
    Ensuite, j’éprouve de la gratitude pour la Terre, Gaïa, qui me permet de vivre, elle aussi, et me nourrit.
    Ensuite, j’éprouve de la gratitude pour ma Conscience supérieure, qui est de plus en plus présente en moi, qui me guide, m’enseigne.
    Finalement, je cherche pour quoi d’autre je peux ressentir de la gratitude aujourd’hui. Ça peut être une activité prévue pour la journée, quelqu’un qui m’est cher dans ma vie ou toute autre chose.

    Pendant la journée, lorsque quelque chose me touche, je prends un moment pour avoir et ressentir pleinement de la gratitude pour cette personne, cet événement, cette chose.

    Le soir, avant de dormir, je prends un moment pour trouver au moins trois choses pour lesquelles j’ai de la gratitude. Ça peut être des événements de la journée, des gens que j’ai rencontrés ou même un objet qui m’a aidé, et sur ce, je m’endors.

    Certains préfèrent l’écrire, pour pouvoir observer leur évolution. Je le faisais aussi au début, mais j’ai bien intégré l’exercice depuis.
    Je vous invite à expérimenter pour voir ce qui fonctionne le mieux pour vous.

    Pour aller plus loin

    Je vous offre la possibilité d’aller plus loin encore dans votre jardinage afin que votre récolte soit encore plus généreuse.
    Pendant vos journées, lorsque des situations ou des gens vous irritent, je vous invite à avoir de la gratitude pour eux. Après tout, ces gens et ces situations sont un cadeau de la vie sur votre chemin pour vous permettre de prendre conscience de parties de votre être qui veulent vous parler pour se libérer de jugements, de points de vue qui vous limitent, tout cela pour vous permettre de vous épanouir encore plus!

    Et avant de terminer, je prends un moment pour ressentir pleinement la gratitude que j’éprouve pour vous, qui prenez le temps de lire ceci et de le mettre en pratique!

    Namasté,

    Daniel Desjardins
    Créateur de l’Alchimie du coeur
    514.573.8061

    http://www.AlchimieDuCoeur.com

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