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Utiliser les circonstances pour puiser en moi ce dont j’ai besoin…

Zen by naveli…et reconnaître l’abondance de ressources intérieures et extérieures »

par Lydia

Depuis hier, je suis décalée dans le temps, je pensais qu’on était samedi, pour cette raison, j’avais décidé d’aller au marché et c’est la boulangère qui m’a ramenée au présent. Heureusement que j’ai passé beaucoup de temps dans la salle de bain, ce qui m’a obligée à revoir mon planning sinon je serais arrivée sur une place déserte ! Et aujourd’hui, rebelote, j’ai dans l’idée qu’on est dimanche ! Il y a quelque chose en moi qui se libère, se détend mais qui côtoie l’habitude de courir.

La conscience et l’inconscient ne sont pas encore en phase mais ça ne suscite aucune colère, tristesse, sentiment de perte ou encore des critiques. Et pour le moment ça me va bien, je n’ai pas envie de forcer quoi que ce soit, j’accepte ce décalage naturel qui m’invite juste à être plus présente à mon corps physique, à l’instant.

Ce n’est qu’une question d’équilibre, de stabilité que je ne vais pas tenter de créer mentalement en expliquant par exemple à mon mental, l’importance d’être alignée, centrée, ancrée…

Je continue de suivre l’élan du moment et d’écouter les idées spontanées, éclairs, qui se manifestent lorsque le mental est en paix. Je continue de « consoler » l’enfant intérieur s’il manifeste le sentiment d’injustice, sachant que c’est mon aspect pensant-émotionnel qui se stabilise dans l’acceptation de ce qui est.

J’ai encore quelques résistances mentales mais mon âme me guide toujours à revenir au cœur, à calmer les pensées et les émotions mais c’est beaucoup moins intellectualisé. C’est-à-dire que je n’ai plus besoin de « parlementer » avec les aspects intérieurs. Je fais de plus en plus confiance à la vie, aux différents corps qui me constituent et aux énergies masculine et féminine qui ne sont plus trop en conflit. Mon sommeil semble aussi profiter de cette acceptation générale parce que mes nuits s’allongent de plus en plus.



Je profite de cette paix intérieure, du calme émotionnel et même parfois du silence mental. J’éprouve encore le besoin de m’ancrer, de me centrer quand je vais dehors mais ça n’est plus motivé par la peur.

J’ai commandé le dernier livre de Joéliah, le quatrième tome des « rayons sacrés » mais je l’ai fait pour nourrir la joie de mon enfant intérieur, comme on achèterait une boîte de crayons de couleurs à son enfant pour qu’il puisse développer son imagination et être dans la détente, la joie d’être reconnu et accepté.

Se réconcilier avec tous les aspects de soi, en toute connaissance de cause, c’est-à-dire en sachant que chacun d’eux est important, ‘valable’, qu’ils participent à enrichir ma vie et qu’ensembles, dans la cohérence, ils m’apportent l’intégrité, la complétude de l’être multidimensionnel que je suis. Je les considère comme des facettes du diamant que je suis, des énergies qui s’assemblent et se complètent lorsque je suis dans mon cœur, dans l’amour, l’acceptation, le lâcher prise ; la détente mentale.

Les vidéos de Bryon Katie ont favorisé cette paix intérieure et le fait que je tombe dessus seulement maintenant alors qu’elles sont en ligne depuis un certain temps, me confirme une fois de plus qu’on reçoit les infos qui nous permettent de faire un pas de plus dans l’amour, la sagesse, en parfaite synchronicité.

Ce qui démontre aussi la réalité de la guidance intérieure, des lois universelles de résonance, d’attraction, le phénomène de projection, de rayonnance énergétique, le fait que nous soyons des êtres d’amour et de lumière, habitant momentanément un corps de chair.

La connexion consciente à la cellule mère s’est ajoutée à mon rituel quotidien qui est maintenant systématique dès que le trouble apparait. Je n’appelle pas à guérir à tout prix mais fais en sorte d’activer l’amour en moi, la Vie plutôt que la survie, c’est-à-dire de ne plus nourrir la peur mais de l’observer simplement quand elle se manifeste sous un de ses multiples aspects que je reconnais avec de plus en plus de facilité.

La peur n’est plus une barrière lorsqu’on la considère avec neutralité, lorsqu’on ne s’y oppose pas en la niant par exemple ou en essayant de l’éliminer.

Le fait de l’accueillir en soi, dans le calme, la confiance, permet d’en comprendre le sens, le message mais on n’est pas non plus obligé de passer par la compréhension intellectuelle.

Si on fait confiance à son âme, si on est convaincu qu’elle n’est pas éloignée, séparée de notre personnalité mais qu’elle est tout simplement soi-même, l’image symbole, l’idée spontanée, la guidance arriveront d’elles-mêmes.

Comme hier quand j’ai constaté que je commençais à courir pour assumer le planning que je m’étais fixé. Je me suis posée, j’ai respiré calmement pendant quelques secondes, le temps de retrouver la sérénité intérieure, puis j’ai révisé mes priorités et en ai déduit que je devais alléger ce planning trop chargé.

J’ai toujours vécu dans l’urgence, dans la survie, par peur, de ne pas avoir assez de temps, de ne pas être à la hauteur, par besoin de me valoriser à mes propre yeux ou à ceux ces autres, ce qui revient au même, alors il faut du temps pour changer de mode de fonctionnement pour que ça devienne automatique de vivre depuis le cœur.

Le fait d’intégrer l’amour en soi par l’acceptation de ce que l’on est en totalité, libère de la notion de besoin, d’obligation, de devoir. Puis quand le mental a intégré les principes de lâcher prise, d’acceptation, quand il cesse de se demander pourquoi les choses ne sont pas comme il le souhaiterait, et ce, par la répétition du processus d’accueil des émotions, le retour au cœur, à l’amour, devient un réflexe. Il me faut encore quelques fois, le recadrer mais en quelques mots, il est apaisé et l’intuition prend le relais.

Le mental ou l’ego comme le nomme certains, est cette part en nous qui s’interroge, qui veut savoir comprendre et c’est une très bonne chose seulement si on s’identifie uniquement à lui, on sera baladé justement au fil de ses interrogations et de ses « compréhensions ».

Un coup ‘oui’, un coup ‘non’, ce qui donnera la sensation d’être sur des montagnes russes.

Le mental et l’émotionnel fonctionnent en binôme.

Parfois ce sont les émotions qui amènent les questions et parfois c’est l’inverse, les pensées suscitent des émotions. Mais dans les deux cas on est soit dans l’amour soit dans la peur.

Quand le mental est apaisé, quand il se laisse guider par le cœur, ce binôme n’est plus excité pour peu qu’on ait épuré le corps émotionnel. Parce que si ça n’est pas le cas, on aura bien du mal à ne pas cogiter et donc à vivre des émotions associées aux pensées.

Puis quand ce couple est libéré de la peur, quand les pensées-émotions qui étaient enfouies dans l’inconscient ont été libérées, on ne revient plus dans le passé, on ne nourrit plus la souffrance ni les rôles qui s’enclenchent systématiquement lorsqu’on a peur d’être soi-même.

Être authentique, ça se réapprend et ça se cultive. La guérison de l’enfant en soi libère les énergies de la spontanéité qui ne sera plus au service de la peur, de la réactivité.

Hier, une idée m’est venue en tête à propos de l’enfant intérieur, du fait de personnifier ces parts blessées en soi et j’y ai vu un autre aspect important de ce processus, celui de consoler ses parts, de les reconnaitre, de les laisser s’exprimer en soi, afin qu’elles soient libérées. Et pour le coup, le système de fonctionnement du mental a été utile.

Puisque celui-ci se réfère au passé, il peut aisément se souvenir ce que c’est que d’être un enfant frustré mais aussi, l’état d’esprit qu’il a et ces besoins.

Un enfant blessé n’a que faire des théories, il veut juste être consolé, entendu, reconnu, validé et accepté tel qu’il est. Un parent ne va pas expliquer le fonctionnement de la pensée conscient-inconsciente à son enfant qui est en colère.

Il va d’abord le calmer, le prendre dans ses bras puis éventuellement lui expliquer comment gérer ses émotions.

Pour la conscience, le mental est l’aspect enfantin de la pensée et elle va insuffler sa lumière afin qu’il soit éclairé, qu’il puisse se développer. Qu’il puisse recevoir l’intuition, s’y associer et ceci se réalise dans le cœur, l’acceptation de ce qui est.

Quand on accepte les choses telles quelles sont en soi, elles ne restent pas en l’état.

Le seul fait de dire ‘oui’, permet à l’énergie de la conscience christique, divine, de pénétrer le mental et de l’instruire au travers de l’âme, de l’intuition. Puis dans le cœur, tous les corps s’harmonisent et s’alignent à la volonté de l’amour en soi.

La volonté ou la conscience associée à l’amour ou l’âme, sacralisent, imprègnent le masculin et le féminin en soi, qui se manifesteront à l’image de la source père-mère, selon une vibration élevée, dans la paix, le respect mutuel, l’entente cordiale.

Bon, le jour s’est levé dévoilant un ciel gris-noir, une brume épaisse qui va m’obliger à rallumer le poêle. Je sature un peu de devoir chauffer parce que ça fait beaucoup de poussière, ça jaunit les murs, les tissus… Du coup, je ne suis pas motivée à faire le ménage de printemps. C’est encore grillé pour aller au jardin !

Bon, c’est comme ça ! Je vais activer la joie et cette clef piochée à l’instant me confirme la pertinence de cette envie. Je n’ai pas pu voir l’éclipse hier tellement le ciel était couvert et ça dure depuis une semaine. J’ai chanté régulièrement le cantique « grâce au soleil en ton cœur, il t’est permis de changer les ténèbres en clarté ».

En même temps, ça permet d’accepter les circonstances de la vie, de calmer le mental qui continue de croire qu’il peut changer le monde.

Et de se souvenir que mon pouvoir, c’est celui de gérer mon propre monde, de décider si je me laisse influencer par l’extérieur, si ce qui se passe, si le comportement des autres, ont du pouvoir sur mon état d’être.

Alors j’accueille la tristesse et clique sur le lecteur de musique ; je choisis de nourrir la joie en moi. La chanson qui passe à l’instant où j’écris ces mots, c’est Tiken Jah Fakoli qui dit quand nous serons unis… ce qui me renvoie à la seule chose qui compte maintenant, c’est d’être uni intérieurement ! Je ne prête pas attention aux autre paroles qui disent « ça va faire mal » parce que je ne veux plus nourrir la souffrance qui vient du fait de lutter. Puis si mon âme a choisi de vivre dans un pays de paix, de liberté (même si c’est très relatif…) ça n’est pas par hasard et pour honorer ce choix de pouvoir vivre ce parcours spécifique de retour en soi et de changement en douceur, je ne m’éparpille pas dans des luttes internes ou externes.

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