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Tu n’es pas ici pour t’enfermer dans ta bulle mais pour rayonner…

 

Bulle papillon

par Lydia

« Tu n’es pas ici pour t’enfermer dans ta bulle mais pour faire l’expérience de l’amour sans conditions, impersonnel, de l’unité, en conscience »

En général pour ne pas dire toujours, j’écris spontanément, comme ça me vient et c’est la première chose que je fais en buvant mon café. Et j’allais encore commencer la première phrase par « ce matin » ! Un peu agacée au début par le fait d’utiliser le même vocabulaire mais ensuite, c’est venu comme une douce et belle évidence.

Et oui, chaque jour, nous avons le loisir, la chance même de créer, d’utiliser notre imagination, notre énergie pour agir en toute liberté, de choisir comment nous voulons vivre ; comment nous voulons être et ce que nous voulons faire.

Mais pour envisager les choses de cette façon il faut être conscient que nous co-créons tout ce qui arrive dans notre vie.

Cette co-création est permanente et ça se passe à l’intérieur dans la relation à soi, nous co-créons notre état d’être à chaque instant selon notre focalisation, notre mémoire, ce que porte notre inconscient, notre âme et la raison qui l’a poussée à venir s’incarner ou sa passion, ce qui l’anime profondément.

Selon notre degré de conscience, notre capacité à maitriser nos mondes intérieurs, notre création sera plus ou moins joyeuse, harmonieuse. Si nous pensons être un pauvre humain parachuté dans un monde hostile qui subit sa vie, c’est notre inconscient porteur de blessures et de croyances limitantes, qui sous la guidance de l’âme, créera notre quotidien de façon à ce que nous réalisions que nous sommes cocréateurs.

On apprendra dans la douleur mais on apprendra quand même, par la force des contrastes.

Puis si nous sommes conscients des lois universelles, d’être justement puissant dans notre constitution, dans nos capacités, dans la connexion au divin, « au ciel » et à la terre, si nous connaissons pour en faire l’expérience, la valeur de l’amour, sa puissance et sa rayonnance, et si nous choisissons de rayonner la paix, l’unité et l’harmonie, nous allons alors créer chaque jour, une nouvelle expérience.

Une expérience qui nous permettra de nous connaitre un peu plus, de savoir avec plus de certitude que nous sommes interconnecté à l’être divin, originel, que nous sommes éternels au niveau de la conscience Une et que celle-ci habite et anime toute vie.

Nous goûtons la reliance au vivant, au divin, dans la relation à soi, à la terre et au ciel qui représente les mondes éthériques, divins, les mondes de l’esprit.

La terre, c’est la mère de nos corps physique et ses profondeurs représentent tout autant notre inconscient que notre subconscient, notre relation aux éléments, à l’intérieur et à l’extérieur.

Ça semble très complexe, abstrait, mais en fait, c’est très concret, on peut tous en faire l’expérience et trouver dans les sciences actuelles, cette reliance et cette ressemblance.

Je me réfère aux connaissances scientifiques parce qu’elles sont justement plus neutres, objectives et surtout moins empruntes de mysticisme, d’occultisme, de fantasmes et de manipulations puisque ses découvertes sont relativement récentes.

Même si elle rejoint des connaissances spirituelles et des savoirs ancestraux, elle donne la base d’une compréhension théorique qu’on peut vérifier par l’expérience.

Cultiver un jardin est un art précieux qui nous permet de goûter cette reliance à la terre mère et de recevoir des enseignements directs par l’observation et l’action.

La nature nous révèle les plus grandes leçons dans ses cycles, ses éléments et ses créatures.

Je parle souvent de l’arbre parce qu’il représente symboliquement et très concrètement, cette double connexion au ciel et à la terre; la façon dont il se nourrit des deux pour grandir.

Par le phénomène de photosynthèse, il nous montre l’importance de la lumière et par l’enracinement proportionnel à la taille de ses branches, il nous décrit l’équilibre nécessaire des forces cosmotelluriques en soi.

La nécessité de puiser en ses racines les nutriments, c’est le parallèle avec notre passé, nos ancêtres qui sont notre bagage génétique, notre mémoire, en fait, nos talents et aptitudes spécifiques.

C’est aussi l’image de la façon dont nous pouvons capter l’énergie de vie, du désir, de la passion qui est la substance de toute création dans la matière.
Puis la science admet la puissance de guérison de ces êtres majestueux que sont les Arbres

Selon notre degré de conscience, selon la part de l’être à laquelle nous nous identifions, nos créations seront plus ou moins agréables et innovantes.

Si nous sommes identifiés à nos schémas répétitifs c’est le signe que notre mémoire est bloquée sur des événements douloureux, que notre corps émotionnel est excessif ou polarisé, que notre mental est focalisé dans le drame, mais c’est aussi le témoignage de la présence active de notre âme, de son désir de nous en libérer parce que l’extrême nous poussera à chercher son contraire et à le trouver.

Notre mémoire est autant constituée des événements de notre passé que du souvenir de qui nous sommes essentiellement. La présence du divin en nous vient équilibrer notre être et nos corps subtils s’harmonisent en conséquence afin que nous puissions être en vie malgré l’identification à notre ombre ou à notre souffrance.

Avec du recul, je constate que j’étais toujours guidée à trouver cet équilibre, à rechercher la paix même si je devais les trouver dans les drogues puis plus tard les médicaments, ce qui revient au même mais le traitement médical ne marginalise pas autant.

La phase où on se coupe des autres est essentielle parce qu’elle permet de se connaitre intimement même si c’est dans une forme de repli sur soi.

On va affirmer ses valeurs, ses convictions, et même si nous ignorons notre nature véritable, cette phase permet l’individualisation nécessaire.

Quand je dis qu’on l’ignore, c’est juste qu’on n’a pas conscience de son aspect créateur et qu’on ne le nomme pas.

D’un certain coté, on sait sans savoir, on ressent la force du vivant en soi mais on ne sait pas que c’est l’expression de l’éternité en nous, l’énergie de notre âme, on a des convictions, une vision personnelle de la vie mais on ne qualifie pas ce phénomène d’intuition. Puis on pense que c’est notre ego seul, notre personnalité qui nous guide, notre force de caractère.

Dans un sens ça n’est pas faux non plus mais il manque le recul et la reliance consciente entre tous les aspects de l’être pour pouvoir vivre sans subir l’influence dominante de nos souffrances.

Lorsque nos blessures sont actives et qu’elles régissent notre vie, on peut difficilement croire que nous sommes essentiellement l’amour lumière, que nous sommes véritablement cela et que c’est la raison de notre venue sur terre.

On est tellement identifié à la personnalité qui souffre qu’on pense que l’amour est quelque chose qui concerne les histoires de couples et que c’est forcément dangereux et douloureux.

Les blessures viennent d’un trauma relationnel qui a créé une coupure avec notre cœur, avec le vivant, avec les humains ou une partie de l’humanité.

Selon l’acteur qui a participé à ce drame passé, qu’il soit un homme, une femme, une autorité, on percevra ses semblables comme des dangers potentiels.

Je peux voir que j’ai longtemps rejeté le monde des adultes en rapport à ce que j’ai vécu enfant. La relation au père, à la mère et à la sœur était douloureuse et dans ma vie d’adulte, le même schéma se répétait. Puis la vie, les circonstances m’ont donné l’occasion de restaurer cela. Les histoires d’amour qui fonctionnaient à partir des blessures inconscientes finissaient en ruptures même si elles m’avaient amené des moments de joie, je le vivais dans la peur, l’interdépendance, la douleur.

Puis c’est la rencontre avec le christ, avec le personnage, ce qu’il représentait et surtout son énergie d’amour, qui m’ont permit de commencer à guérir la relation aux autres.

Avant cela, le pardon m’avait aidé à ne pas sombrer dans l’autodestruction violente et définitive, je me tuais juste à petit feu mais comme mon but était de trouver la paix, le bien-être et que je me foutais de la mort, je vivais dans un certain équilibre.

Avec du recul, je vois que j’ai toujours su compenser les carences affectives et l’équilibre était maintenu même s’il ne se faisait pas dans les normes. Ceci dit même si j’ai privilégié la relation aux animaux, ça n’allait pas jusqu’à être zoophile. Là aussi quand on a été abusé sexuellement, on a une conscience forte de respect de l’autre.

Puis j’ai focalisé mon attention sur mon intuition, me suis fiée aux élans de mon cœur pour agir et ça m’a forgé une personnalité forte et déterminée.

Je m’y prenais à l’envers mais au moins, je n’ai pas trahi mes convictions. Enfin quand je dis à l’envers c’est plus dans le sens où j’étais dans la lutte, le rejet de parts internes, le rejet de soi tout court qui me rendait la vie difficile et douloureuse.

Quand on a une vision négative de soi, on perçoit les autres de la même façon et finalement peu importe si ce sont les autres qui ont été à l’origine de cette vision au bout du compte, on en souffre.

Le comportement des autres induit le même comportement vis-à-vis de soi et en ce sens on peut voir l’effet miroir, l’interconnexion entre tout ce qui est.

Mais c’est un cycle infernal de vengeance où parce qu’on a souffert de rejet, d’incompréhension, on agit de la même façon vis vis de soi et on perpétue les souffrances. On devient son propre bourreau, sa propre victime mais généralement une image de sauveur vient tenter de rétablir l’équilibre.

Au départ, elle est extérieure et tant qu’on en décide pas d’être son propre sauveur, on va souffrir parce que ce ne sont pas les autres qui peuvent nous guérir, qui peuvent changer le regard qu’on porte sur soi.

A moins qu’ils aient un amour inconditionnel, on est très souvent dans l’interdépendance qui finalement fait souffrir.

Beaucoup de gens qui ont souffert enfant dans la relation aux autres se tournent vers les animaux qui eux savent être spontané et vrai. Les animaux ne jugent pas, ils nous acceptent en totalité, sans conditions, et vont nous aider à maintenir, l’amour vivant à l’intérieur.

Les messages des êtres de lumière ont aidé beaucoup de gens à se regarder autrement, à se voir avec les yeux du cœur et leurs enseignements à propos des lois universelles ont été à l’origine de guérisons, de libérations essentielles.

C’est par le fait qu’ils nous aient aidé à changer notre vision de nous même, de l’humain, qu’ils nous aient rappelé nos origines divines, notre reliance permanente à la source, au-delà des croyances basées sur l’indignité, la peur et la culpabilité, qui nous a donné les clefs afin de devenir autonome, d’être notre propre sauveur par la connexion au divin en soi.

La connexion à la terre mère m’a aidée à restaurer la relation à la mère et plus j’ai été consciente que cette planète est vivante et dotée d’une conscience maternelle, plus l’effet guérissant a été effectif.

J’ai toujours senti intuitivement que la nature était un havre de paix, je me suis toujours sentie en sécurité en pleine forêt, dès l’enfance, mais quand j’ai lu des messages qui parlaient de Gaia, la résonance a donné du sens à ce que je sentais intuitivement.

La relation à la terre est devenue celle de cœur à cœur, d’âme à âme, de conscience à conscience et c’est cela qui m’a réconcilié avec l’incarnation, la chair, mon passé, le choix de vie de mon âme.

Plus on agit en conscience, en sachant qui nous sommes en vérité et plus l’effet guérissant, libérateur est grand.

De la même façon, en portant mon attention sur la guidance de l’âme, sa voix, la présence divine intérieure, la confiance en soi c’est construite sur un axe vertical restaurant à relation à mes contemporains.

L’idée de commencer la journée en me connectant à nouveau au ciel et la terre, au soleil est à l’énergie de la mère est venue du fait que je travaille à nouveau la terre.

Je me sens tellement alignée et en paix lorsque je gratouille la terre, que l’envie d’y retourner grandit de jour en jour.

Maintenant que je reconnais la guidance de l’âme, que je ne doute plus de la pertinence de l’élan qui émerge de la paix du cœur où même qui vient spontanément, la confiance en la vie elle-même grandit de jour en jour.

Le désir d’unité intérieure, l’attention au centre cœur qui laisse l’amour divin rayonner, me permet de créer en conscience en me laissant guider par la joie.

Je ne cherche pas la perfection selon les critères du mental mais j’apprends à ne pas juger ce qui est puis je constate avec du recul, à la fin de chaque journée, que tout est parfait, que mon pouvoir est dans l’abandon à l’amour lumière intérieur qui restaure l’équilibre et l’harmonie.

Et ça se répercute naturellement dans ma relation aux autres.

Déjà parce que je n’attends rien d’eux puisque je me confie au divin, à mon âme et à l’amour en moi et par le fait, mon comportement est plus authentique, il n’est plus définit par les blessures, je ne suis plus dans un rôle.

C’est de cette façon que je vérifie la puissance intérieure qui vient de la paix, de la connexion à la source qui se traduit par des gestes concrets.

Une transformation de l’intérieur, sans violence, sans obligation, juste en revenant au centre quand je sens que je ne suis plus en paix.

C’est un sentiment croissant de liberté d’être et de paix qui se manifeste chaque jour un peu plus et me libère de toute forme de pression, de violence.

En cela, l’amour en moi grandit de jour en jour et même s’il m’arrive de me plaindre de ne pas le ressentir suffisamment, la réponse que je reçois dans ces moments là me ramène à la raison et à l’évidence :

« tu n’es pas ici pour t’enfermer dans ta bulle mais pour faire l’expérience de l’amour sans conditions, impersonnel, en conscience, par choix délibéré envers toi-même et envers toute vie. C’est dans ce mouvement de l’intérieur vers l’extérieur que tu goûtes à l’épanouissement de l’être, de cet amour lumière que tu es en vérité, comme tout le monde et c’est ainsi que tu ressens l’unité, en toi et avec les « autres » ».

Il est clair que l’idée d’être Un au niveau de la conscience « divine » doit venir s’inscrire dans la chair. Enfin quand je dis qu’elle « doit » c’est plutôt dans le sens où je sais que c’est le but de mon âme et que sa passion est ce qui me réjouit le plus.

J’avais posé la question à mon âme, mes guides à propos de la mission, du chemin de vie choisit par la source, par cet aspect divin intérieur et la réponse était venue sans équivoque. Et même si à cette période, j’étais encore dans le rejet du corps physique, de l’incarnation et la méfiance vis-à-vis des autres, cette réponse était apparue comme une évidence même pour ma personnalité.

« Tu es venue incarner l’amour inconditionnel dans la chair, dans la densité, rayonner cet amour pur sur tout évènement, sur toute vie » A cette époque, je n’avais pas encore compris que ça commençait en soi et je voyais plutôt cela comme une sorte de mission de sauvetage de l’humanité, rien que ça, lol ! J’étais encore très imprégnée par les concepts religieux que j’avais endossé en devenant membre d’une église et ça correspondait à l’identification aux rôles de victime, de bourreau et de sauveur. Même si ça ne résonnait pas comme quelque chose de vrai, l’idée que le christ était venu se sacrifier pour l’humanité était encore faussée. Il a fallu que je comprenne que tout commence en soi et se reflète vers l’extérieur pour changer de perspective, de vision…

On oublie vite que nous avons toutes les clefs, les connaissances utiles à notre bien être, notre épanouissement, notre réalisation, la conscience de qui nous sommes en totalité, en vérité et souvent il nous faut ressentir un malaise, une douleur physique pour nous rappeler cela. Vivre la douleur de l’idée de séparation, de division intérieure pour revenir au centre, au cœur et en cela l’effet contraste nous enseigne et révèle l’harmonie.

Depuis que je retourne au jardin, la créativité, la joie augmentent de jour en jour.

Et comme je nettoie, retire les mauvaises herbes, cet exercice vient ancrer dans la matière, le nettoyage interne. La préparation du terrain en ôtant les croyances involutives afin de semer des nouvelles graines, celles de la liberté d’être, de la joie de la reliance en conscience et de l’unité.

Ça se réalise sans que le mental n’intervienne simplement parce que c’est mon intention et parce que le geste vient l’appuyer. Le mental ayant admis ce que le cœur murmurait, il n’y a plus de division interne et donc plus de doute.

En plus je m’étonne d’avancer rapidement, de fignoler et de ne pas m’en lasser.

J’oublie même l’envie de fumer quand j’y suis. Je suis à fond dedans, connecté à l’immensité tout en étant présente à mon corps physique. C’est une sensation de plénitude, de bien-être alors que ça pue le fumier de mouton et j’en arrive même à oublier cette odeur pourtant forte.

Je suis très sensible au niveau de l’odorat et ne supporte pas les odeurs chimiques qui me dérangent plus que les odeurs naturelles même si elles sont fortes. Et c’est vraiment le reflet de ce que je suis intérieurement, de ce besoin d’authenticité, de vérité, de simplicité.

Notre société aseptisée à outrance nous coupe de notre sensibilité, celle-là même qui nous relie aux plans subtils de l’être, à la nature harmonieuse. C’est une forme de rejet de notre nature animale qui nous coupe de l’intuition, de l’âme de la nature, des forces élémentaires, de la Vie en nous.

Faire la paix avec les aspects internes nous réconcilie avec leur correspondance dans le monde, dans les mondes, avec les humains et avec toute forme de vie ici ou ailleurs, dans d’autres plans.

En même temps le désamour pour la chair, l’incarnation, initié par le drame en révèle encore plus la beauté, et l’amour que je porte maintenant à cette création qu’est l’humain, s’étend aux autres puisque je reconnais aussi cela en eux.

Ça n‘est plus une reconnaissance douloureuse et méprisante de surface, par les comportements négatifs ou basés sur l’inconscient, les besoins primaires, mais la sensation d’une reliance au niveau du cœur, de ce qui fait l’excellence de l’être.

Cette notion de conscience Une, d’humanité Une même si elle est fortement inspirée, intuitive, n’est pas seulement un concept bien qu’il soit nécessaire que la conscience de l’individu s’y ouvre et le reconnaisse, ça va bien au-delà de la forme mais nous sommes venus l’incarner dans la chair.

Retrouver cette reliance originelle, au travers de véhicules de chair, malgré ou grâce à nos différences apparentes, pouvoir se donner la main concrètement dans des projets communs.

Nous sommes en chemin vers cela même si pour le moment, ça se réalise virtuellement en se rapprochant par le cœur, l’âme et la conscience, dans la ressemblance.

Ce qui indubitablement nous réconcilie avec les humains pour qui nous aurions une forme de répulsion, c’est le fait d’accueillir les extrêmes en soi, les personnages rebelles, ceux qui détestent l’humain ou qui sont dans l’auto-destruction.

Ils ne sont pas foncièrement mauvais puisque tout est issu de l’amour lumière, ils sont juste privés de cet amour, de la reconnaissance et de l’acceptation. Tant qu’ils ne sont pas amenés dans le cœur, tant qu’ils ne sont pas inondés de cet amour lumière, on se prive de voir combien ils nous servent.

Ramenés au centre, dans l’équilibre, on voit qu’ils sont essentiels à cet équilibre et cette harmonie intérieure.

Par exemple, le fait de rejeter la chair amène à se tourner ver l’esprit, puis quand on comprend la valeur du corps physique qui contient des portes dimensionnelles nous donne accès au divin intérieur, porte la vie éternelle en ces cellules, on voit que ces aspects autodesructeurs nous ont permis de ne pas être attachés outre mesure à la physicalité, la matière, de ne pas être identifié uniquement au véhicule.

Ils ont permis de regarder ailleurs, de toucher les choses en profondeur, de nourrir l’audace, le courage, de nous éviter de nous endormir dans le ronron du quotidien, l’illusion et l’hypocrisie des convenances, de ne pas se laisser berner ou convaincre par le mensonge et la manipulation des systèmes en place…

Tout en nous a sa raison d’être, sa valeur intrinsèque et lorsqu’on observe avec les yeux du cœur de l’âme, on constate encore plus la perfection de l’être, de la vie, à chaque instant. Et ce constat ne peut que nourrir la joie de vivre, remplir de gratitude, élever la vibration tout en étant fermement ancré dans notre nature multidimensionnelle.

Quand on rejette ou renie un aspect intérieur, on se prive de la connaissance, de la lumière et de la paix qui vient de ce sentiment de sécurité que l’unité procure.

Cette unité intérieure qui nous donne le courage d’être intègre, vrai, spontané, de voir l’autre comme un frère et d’être sincère, de parler le langage du cœur.

Parler le langage du cœur, ça ne veut pas dire d’utiliser un vocabulaire et un ton mielleux, c’est être honnête, vrai, sans honte, sans complexe et sans faire du rentre dedans parce qu’on a rien à prouver, à gagner. On se réjouit d’être et de partager comme le font les enfants, en toute innocence et simplicité.

On goûte l’unité en étant conscient d’être unique et on reconnait en l’autre la beauté de son expression particulière. On voit aussi que c’est dans cette connexion de cœur à cœur, qu’on s’enrichit mutuellement. On n’est plus dans la comparaison mais dans la contemplation de notre unicité, de celle de l’autre et de tout ce qui nous unit.

L’effet miroir, le fait de reconnaitre que l’autre me révèle un aspect intérieur qui demande à être réintégré, montre la reliance de l’humanité.

On sait que ce que nous faisons à l’autre, c’est à nous-même que nous le faisons comme disait Jésus Christ.

On prend peu à peu conscience de notre pouvoir de manifestation par la rayonance et de l’impact de notre état d’être sur l’extérieur.

On sait que nous influençons la relation, l’état d’être des autres, non plus seulement par les gestes mais aussi par la pensée, l’énergie.

On commence à comprendre ce qu’est la télépathie, et tout le bien qu’on peut faire en ayant de l’amour pour soi-même puisque cette énergie n’a aucune limite.

Sans freiner et sélectionner nos pensées émotions comme on avait tendance à le faire en endossant des rôles, en réprimant ce qu’on qualifiait de négatif, on apprend à faire le tri, à laisser le cœur harmoniser, ramener la paix en soi , l’équilibre et on peut alors aller vers l’autre sans crainte, sans complexe et sans attentes.

On est alors dans l’offrande permanente, on s’offre par le rayonnement plutôt que de se livrer en vrac à un sauveur extérieur, un conjoint, un ami, desquels on attend qu’ils prennent en charge notre bonheur…

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr

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