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Le Souffle de Merlin et la Respiration originelle

 

Souffle

« Je viens en cet instant car quelqu’un est tout prêt à recevoir une part de moi… »

Le Voyageur s’interrogeait sur la juste voie à suivre. Il avait énormément reçu de ses voyages entre les Mondes. Ceux-ci l’avaient imprégné d’une sagesse et d’une connaissance particulières. Il lui semblait naturel de les transmettre. Comment devait-il faire ? Était-il prêt ? Allait-on pouvoir entendre ce qu’il avait à dire ?

Ces idées qui viennent, ces mots qui prennent forme dans la tête, on ne sait jamais à l’avance s’ils vont jaillir de la bouche en phrases concrètes et sensées ? Ne vont-ils pas buter contre les dents et y rester accrochés ?

C’est déjà si compliqué en temps normal alors, comment aborder la communication transdimensionnelle, celle qui rapporte des étoiles et des dragons, des encodages de lumière et des guérisons ? Tout en restant fidèle à leurs vibrations ?

Et si tout cela n’était que le fruit de l’imagination ? Si tout cela n’était vécu que par un Voyageur Rêveur aux yeux grands ouverts, marchant présentement le nez perdu dans la contemplation de ses chaussures ?

Il s’arrêta brusquement car une ombre venait d’apparaître et lui barrait la route. Une silhouette reconnaissable entre mille, celle d’un magicien, se dessinait sur le sol. Il voulut lever la tête mais une force invisible l’en empêcha.

« Tu sais très bien qui je suis, Voyageur. Tu n’as pas besoin de vérifier à qui appartient cette ombre qui se promène parmi toutes les autres de ce monde. Tu sais que j’ai l’art de venir quand l’élève est prêt. Donc, tu l’es, Voyageur ! Penses-tu que j’aie besoin de remuer les lèvres pour te parler en cet instant ? Penses-tu que je me soucie des mots que je choisis, de l’intonation que je leur donne ? De la voix que j’ai ? Penses-tu que je pense même à cela ? Je viens en cet instant parce que quelqu’un est prêt à recevoir une part de ce que naturellement je suis. Je pourrais te conter une histoire d’un Autre Monde, n’ayant rien à voir avec ce qui te tracasse, que tu recevrais quand même ce que tu cherches. »

– Oui mais vous, vous êtes magicien !

Merlin rit de bon cœur en voyant le Voyageur tenter à nouveau de relever le visage, puis dit :

« Magicien toi même ! Penses-tu que je me demande qui je suis tandis que je m’adresse à toi ? Que je m’interroge sur le bienfondé de cette rencontre d’un hasard qui n’existe pas ? Je te fais confiance, Voyageur, pour accueillir mon langage. Et je sais que cette même transmission résonnera différemment dans le cœur de chaque Voyageur qui pourra me recevoir. C’est mon âme que je communique, rien d’autre, c’est bien elle que tu reçois. Elle sait comment faire, elle ne se soucie pas de comment elle sera reçue, puisqu’elle est, de toutes façons. Et depuis longtemps, je lui laisse carte blanche… La seule condition qu’il faille remplir pour cela, c’est respirer ! »

– Là… ça va… je crois que je respire !, tenta de plaisanter le Voyageur.

Techniquement, oui, tu respires… Mécaniquement, oui, tu respires… Librement, non, tu ne respires pas ! Cette respiration-là risque de ne pas honorer ton âme dans sa pureté originelle. Respire libre, Voyageur entre les Mondes ! Respire comme tu le faisais avant même de comprendre que tu respires, avant même que tu puisses imiter les intonations et les mots que répétaient inlassablement tes parents. Sois le calice vierge qui reçoit la lumière et la renvoie par réflection. Respire et sonne aussi librement que le chant des baleines…

Les derniers mots du magicien se répercutèrent aux alentours jusqu’à faner dans la conversation des insectes et des oiseaux.

Lorsqu’il put enfin lever la tête, Merlin avait disparu ! L’ombre projetée au sol était celle d’un chêne tortueux qui changeait d’apparences selon la position du soleil à travers ses antiques branches. Malgré cela, le Voyageur entre les Mondes sut que cette rencontre était réelle à la manière dont la sérénité habitait son cœur. D’ailleurs, la respiration se modifiait déjà en lui.

CONSCIENTISATION :

Merlin est le point d’intersection entre les énergies du Ciel et de la Terre, une interface de communication entre les Dieux et nous. En tant qu’apprentis magiciens que nous sommes sur le chemin de la vie, recevons la leçon présente de maîtrise de l’Élément Air qui circule en nous.

Et si le fait de respirer comme initialement pouvait être un départ pour améliorer la façon dont l’énergie de notre âme émane de nous pour rencontrer l’extérieur ?

Toi qui me connais déjà un peu, Voyageur, Voyageuse entre les mondes, tu as compris que je prépare, avec l’aide de mes guides, une visualisation méditative qui aura pour objet d’initier, d’affiner, de confirmer ta connexion à ta vibration originelle.

Avant de l’écouter dans quelques jours, je te propose un travail préalable. Oh ne t’en fais pas, Voyageur, Voyageuse entre les Mondes, rien qu’un petit jeu d’enfant !

Cet exercice s’inspirant de programmes réservés aux chanteurs et comédiens, est destiné à toutes personnes désirant mieux se communiquer au monde.

Cela s’articule autour de 3 axes : la Respiration, la Conscience de la Respiration et la Médecine de la Baleine.


La Respiration :

Si l’on observe les bébés et les jeunes enfants respirer, on se rend compte qu’ils le font beaucoup plus librement que nous. Or, on n’apprend pas à respirer, c’est un mouvement qui s’opère spontanément dans la plupart des cas, après être sorti du ventre de notre mère.

Il est intéressant de constater que les enfants inspirent et expirent l’air par la bouche entrouverte, la mâchoire et la lèvre inférieures détendues.

Que se passe-t-il donc au fil du temps pour que ce naturel soit altéré ? :

Ferme la bouche !… Rentre le ventre !… Tiens-toi droit !… Tu bailles tellement grand que je peux voir le fond de ton pantalon !…

Et nous adoptons progressivement une autre manière de faire. En outre, notre société n’offre pas toujours un climat propice à l’épanouissement et génère souvent un stress qui altère notre respiration.

Et si nous faisions marche arrière et respirions comme avant ?

Respire comme lorsque tu étais enfant : l’air sortant et entrant doucement par la bouche entrouverte.

Tu fais la vaisselle ? Tu es dans les embouteillages ? Tu écoutes un professeur en classe, regardes la télé ou travailles à l’ordinateur ? Tu tends une oreille attentive à quelqu’un qui te raconte ses déboires ? Desserre la mâchoire et respire doucement comme un enfant ! Vois comment est la vie si tu penses à réaliser ce geste simple régulièrement.

La Conscience de la Respiration :

À quoi sert la respiration ?

Elle sert, bien évidemment, à te maintenir en vie et c’est là son utilité première, machinale et mécanique.

Elle est aussi et surtout un principe fondamental dans la canalisation des énergies du Ciel et de la Terre. En effet, la respiration amène autre chose que l’air dans notre corps, ou devrais-je dire nos corps ?

À l’inspire, l’énergie de notre âme nous irrigue en lumière et, à l’expire, cette lumière se diffuse dans notre environnement.

Chaque inspire est une pulsion de vie qui va chercher la lumière en conscience, et chaque expire est un désir d’être, de se souffler dans le monde.

Chaque expire qui passe par ta bouche entrouverte est un désir de toi de participer à l’existence, un désir de toi de donner aux alentours ta vibration si particulière.

Et si le fait de respirer comme originellement pouvait initier une métamorphose dans la façon dont tu te donnes au Monde ?

La Médecine de la Baleine :

La Baleine est la grande bibliothèque de Gaïa où sont conservées toutes ses mémoires. La Médecine de la Baleine nous enseigne à utiliser les sons et les fréquences de nos origines pour nous guérir et guérir la Terre. Elle nous conduit vers la sonorité primordiale, contenue dans l’ADN, et qui libère notre destinée. C’est une guérisseuse de la voix et de sa transmission dans le monde. Demande-lui de venir faire un petit tour dans ton lac intérieur si elle n’y a pas déjà élu domicile !

Exercice : Observe un instant comment tu respires…

1 - Est-ce que ta bouche est entrouverte ou bien est-ce que tes mâchoires sont serrées l’une contre l’autre sans raison apparente ?
2 - Inspires-tu et expires-tu pas la bouche, par le nez ? Prends-tu l’air par le nez pour le rejeter par la bouche ? Ou encore fais-tu ces deux mouvements de respiration par le nez ?
3 - Est-ce que ton ventre et ton bas-ventre sont détendus, se gonflent et se dégonflent au rythme de ta respiration ?


A présent, peu importe la manière dont tu respirais précédemment, je te propose :

1 - De desserrer les mâchoires et de laisser l’inférieure tomber légèrement, entrouvrant naturellement la bouche et détendant ainsi la face. (Desserrer et non décrocher la mâchoire ! Tout en douceur…)
2 - D’inspirer et d’expirer l’air par la bouche. Pas trop fort, juste un doux mouvement d’inspire et d’expire qui produit un léger souffle naturel en passant entre les lèvres détendues. Remarque aussi le temps de pause nécessaire entre l’expire et le moment où l’air va entrer de nouveau.
3 - Pose les mains sur ton ventre et ressens le mouvement du ventre qui gonfle quand l’air entre et se dégonfle quand l’air ressort.

Respire comme ça pendant quelques secondes et analyse comment tu te sens. Remarque comme tes muscles sont peu sollicités dans cette manière de respirer.

Et maintenant que tu as bien senti ce mouvement, resserre les mâchoires et respire par le nez. Que se passe-t-il dans ton visage ? Qu’est-ce qui se met en place dans ton corps pour que l’air entre de cette façon ? Accentue un peu l’intensité de cet air qui passe et repasse par ton nez. N’as-tu pas soudainement l’impression d’être excédé voire fâché ?


Le travail que je te propose d’effectuer un peu tous les jours ou quand tu y penses est de :

A) respirer comme les enfants : desserrer les mâchoires, inspirer et expirer l’air par la bouche entrouverte en laissant ce petit frottement, ce petit souffle sortir sans encombre.

B) ajouter l’intention que chaque souffle qui sort va rencontrer l’extérieur. Chaque petit souffle est synonyme de « je suis » et agrémente le monde de ta Présence. Ce souffle est un support pour véhiculer une idée transformée en mot, une création, un chant, etc. Il est essentiel !

C) invoquer la Médecine de la Baleine ! Comment ? En le demandant intérieurement… Écoute son chant, va voir des photos d’elle et des reportages sur la toile. Elle répondra à ton appel.


Et j’ajouterais une chose importante pour terminer : permets-toi de bailler ! Baille tout ton saoul car c’est un moyen d’ouvrir les voies aériennes, le pharynx notamment, et de remettre en route les muscles de la respiration (diaphragme, intercostaux, scalènes) et ceux du visage et du cou.

Le bâillement survient lors des changements d’état et te permet de rester vigilant !

De plus, au niveau énergétique, c’est un bon moyen de nettoyer et d’ouvrir ton canal de lumière. Certaines personnes vont se mettre à bailler à répétitions dans un endroit chargé en énergie négative, ce qui va contribuer à le purifier.

C’est bon de bailler ! Fais-le à grand bruit si les circonstances te le permettent !

Pendant ce temps, pendant que tu respires et baille comme un enfant, je te prépare une médiation d’intégration de tout cela avec Merlin bien sûr, et les baleines !

Lucio Nove.

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