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Arrêter de se juger, de se critiquer…

 

Se juger se critiquerAprès une courte nuit de cinq heures, je me réveille avec une douleur aigüe dans le dos, juste au niveau du cœur. La journée d’hier a été comme ces derniers temps, enthousiaste le matin est le découragement qui s’installe au fil du temps. Puis bien évidemment, comme je n’y adhère pas bien qu’en ces moments, il me soit impossible de voir plus loin, je trouve la paix.

Je porte mon attention sur le chakra racine depuis quelques temps parce qu’il est une clef de guérison. L’ancrage est indispensable et ma difficulté à être présente en général, me motive à libérer la dépendance. Cette fois-ci, je suis bien décidée puisque ces médicaments me coupent du ressenti subtil, énergétique. Mais j’ai intérêt à la jouer fine!

Les pensées émotions qui avaient été bloquées dans l’inconscient refont surface mais comme je ne m’y attache pas, c’est supportable.

La seule chose à laquelle je m’accroche, si on peut dire, c’est l’amour, la tendresse, la douceur, que je peux ressentir quand je cesse de me juger.

J’ai fais une expérience intéressante hier lors de ma méditation libre, ces moments où j’essaie juste d’être attentive aux énergies en moi, au ressenti physique.

Une sorte de désir que je suppose être la présence de l’énergie sexuelle a envahit mon bassin, mes reins, les ovaires même, comme une chaleur, une forme de plaisir que je me suis contentée d’observer, de ressentir, comme le suggère Marie Madeleine dans le message « sexe et amour », canalisé par Pamela Kribbe.

J’ai tellement pris l’habitude de tout intellectualiser par besoin de contrôle que je ne sais pas être tout simplement. Enfin ça me demande soit de prendre des cachets, soit de faire un effort de concentration, de revenir au cœur, à la sensation du corps pour justement ne plus ressasser. Le mental est beaucoup plus rassuré qu’avant mais l’équilibre est encore fragile.

Même lorsque je ressens ce qui se manifeste en moi, j’ai besoin de nommer, de comprendre ce qui se passe. Pendant les méditations, je laisse parler le mental et parfois même lui demande de lâcher l’inquisition, d’arrêter de scruter, de décortiquer ce qui est.

Ce qui me rassure, c’est de savoir que tout ce qui remonte ne date pas d’aujourd’hui et donc, d’une certaine façon, ça ne me concerne pas, je ne peux pas m’y identifier.

Puis je sais aussi que ce processus est normal, tant ce qui se révèle que la confusion que ça peut créer.

Ce ne sont pas les raisons de stresser qui manquent même aujourd’hui mais je sens que ça me perturbe moins. Que toutes ces libérations sont utiles.

J’ai oublié de prendre toute la dose de médicament hier ! Je m’en rends compte maintenant et je comprends mieux pourquoi j’étais si confuse ! J’ai choisis de diminuer progressivement afin de pouvoir gérer ce qui remonte, sans être trop perturbée. Cet incident, qui n’est pas nouveau me montre que la croyance en ce produit comme bouclier, comme solution unique, perd de sa valeur. Déjà parce que je ne ressens plus le besoin de me protéger de l’extérieur puisque ce que je vois est la projection de ce que je vis en dedans.

Enfin, je l’interprète de la façon dont je me vois, dont je me traite, selon les énergies que j’émane ; soit l’amour, soit la peur.

C’est un peu réducteur mais ce sont les deux pôles de l’énergie source, l’amour et son contraire, si on peut dire. Toutes les pensées émotions énergies en découlent.

Même si chacune d’elle a une large palette d’expression ce qu’il est important de déterminer, c’est son origine. Et de savoir laquelle des deux on veut croire.

Personnellement je choisis de croire en l’amour puisque c’est effectivement la seule chose, énergie, qui compte vraiment, qui soit réelle.

J’ai publié le message du groupe Miriadan à ce sujet, pour appuyer cette intention et penser à focaliser mon attention sur cette énergie.

La confusion au sujet de l’amour, de ce qu’il est, vient du fait qu’on mélange nos croyances, nos préjugés, nos peurs, au simple ressenti. Comme c’est vital pour tout humain, on le cherche, on veut l’obtenir, l’acquérir, l’acheter même, par une conduite spécifique.

Mais c’est inutile, il est en nous, cette énergie est la vie elle-même. Tout comme l’énergie sexuelle qui en est le mouvement, l’élan.

Nos croyances, nos interprétations mentales en compliquent la réalité et nous empêche de le percevoir. Il est synonyme de paix, d’acceptation, de tranquillité, d’assurance, en tant qu’essence mais il est mouvant par nature.

Il se goûte dans le mouvement, l’échange, le geste et ce, que ce soit dans la relation à soi ou dans l’échange sous toutes ses formes. Un simple sourire, c’est de l’amour, c’est reconnaitre l’autre, reconnaitre l’interaction, se reconnaitre aussi à travers elle.

Je dois aller chercher les pièces pour la réparation des freins de la voiture et j’ai jusqu’à rendez vous samedi pour passer la contre visite ! Sans savoir si le mécano viendra…

J’offre tout le stress que ça suscite, à la source. De toute façon, j’ai fait le maximum.

J’y ai vu encore ma façon de considérer les hommes, le fait que je focalise sur ceux qui m’ont causé du tort et ils ne sont pas si nombreux en fait. Mis à part mon père et celui que j’ai étiqueté de premier amour, à l’adolescence, je n’ai pas eu plus de problèmes avec des hommes qu’avec les femmes.

L’interprétation des faits est toujours influencée par nos croyances, notre vécu et comme c’est le mental qui fait cela, comme son système de compréhension, c’est la référence au passé, ça n’est jamais la vérité mais un point de vue déformé.

Derrière toute souffrance, il y a une croyance. Les croyances sont des repères qui deviennent obsolètes lorsqu’on est conscient et neutre face à la réalité.

Le « travail » de Byron Katie est très intéressant est puissant mais c’est difficile à mettre en application du moins, aucune vidéo traduite ne rend le processus clair.

L’écoute est pénible et révèle la résistance du mental à lâcher les systèmes de croyances.

Il pense que tout partira en vrille s’il ne tente plus de contrôler les choses, de les nommer, de les étiqueter.

Pourtant, quand on se réfère à notre cœur, c’est-à-dire, quand on prend le temps de respirer, de se calmer, de laisser passer les pensées émotions, éventuellement de les interroger, la sagesse innée se révèle alors.

Le point de vue est élargit, on ne voit plus les faits depuis notre petite perspective limitée, on peut voir ou tenir compte de celui de l’autre, on peut simplement voir ce qui est, sans projeter nos peurs et nos jugements.

Beaucoup de questions sont remontées à la surface hier alors que je refaisais mon CV.

J’ai offert à la source, toute critique à propos de ce parcours spécifique, atypique, toutes ces pensées émotions qui m’empêchent d’y voir justement la singularité, le potentiel.

D’un côté, je sais que je peux faire beaucoup de choses et de l’autre, je n’arrive à rien, je ne concrétise pas. Il y a toujours une peur qui m’empêche de poser le geste.

Mais si je considère que le divin, la vie, sait ce qu’elle fait, que tout a une raison d’être, que l’univers conspire à l’évolution de mon être, je n’ai plus qu’à suivre ce profond ressenti, cette assurance intérieure irrationnelle. Justement parce que les faits m’ont montré cette réalité. Avec du recul, je vois que tout a eu sa juste place dans mon parcours.

Je m’énerve à écrire quelque chose qui est vite contrarié par les situations récurrentes, insignifiantes de ma vie. J’ai mis la machine à laver en route et la voisine vient d’étaler son linge ! Chaque fois que je suis décentrée, il arrive ce genre de truc qui m’agace et soulève encore des choses à l’intérieur, les mêmes !

La première réaction, c’est de me juger, de me critiquer de réagir à ce genre de broutilles. Si je commence à penser que je suis nulle, que je ne devrais pas réagir, me sentir agressée, que les fils sont pour tout le monde, que je suis égocentrique à vouloir qu’ils soient disponibles quand j’en ai besoin, que la vie me titille avec ces broutilles, qu’en plus je créé ce genre de situation pour ouvrir mon cœur et que bien évidemment j’échoue, j’en ai pour des heures à souffrir inutilement.

Je sais que cette irritabilité est ‘normale’, elle est la réaction logique de la tombée des masques. C’est déjà immense parce que je ne tombe pas dans le piège de m’attacher à une quelconque croyance.

Puis si je regarde les faits, si j’interroge ces pensées, je vais voir quels sont mes peurs, mes besoins frustrés et agir en conséquences. En l’occurrence, ça révèle encore le manque d’estime de soi par la réaction première, le sentiment d’échec et à cela je peux répondre par l’abandon des jugements envers moi-même.

Puis une fois les émotions évacuées, je reviens à la raison du cœur et j’en ris parce que j’y vois un appel de l’âme à revenir à la réalité ; mon pouvoir d’aimer, que je peux exercer en tout temps, dans toute situation.

Du coup, cette situation m’apparait comme une occasion de rayonner l’amour en moi, d’inscrire cette bonne habitude de retour au centre et c’est de cette façon que la fois prochaine, je passerais de l’agacement au rire en quelques secondes.

La patience envers soi, envers l’ego permet de voir qu’il est juste lui-même, dans son rôle de diviseur, de décortiquer, il m’offre un point de vue directement issu du passé que je peux actualiser en revenant à la raison du cœur, à l’unité intérieure.

Il me montre que j’existe en tant qu’individu, et m’aide à me situer vis-à-vis du monde mais je ne suis pas obligée de le croire, d’adhérer à son point de vue quand il est paniqué.

Et quand je cesse de l’invalider, la paix revient, l’unité intérieure, la capacité de ne pas s’éparpiller, de ne pas s’identifier aux projections mentales, me ramène à la simple réalité, je suis UN, une Unité dans la multitude. Mais je n’ai pas besoin de le prouver, de m’imposer aux autres. En vivant l’unité intérieure, la justice vis-à-vis de tout ce que je suis, l’extérieur le reflète.

Comme dit Byron Katie, il y a deux façons de vivre sa vie, soit dans la paix en suivant les élans de son cœur, soit dans la peur et la souffrance.

Mon cœur me dit : « ne t’inquiète pas, sois, agis selon l’élan, depuis l’espace de paix, dans l’amour vrai pour tout ce que tu es, et le reste se conformera à cela ».

Tout dépend de la perspective, de l’endroit depuis lequel j’observe ce qui est. Je peux soit me dire « fais chier d’aller dans un magasin de lingerie pour aller chercher les pièces pour la voiture » et ainsi me pourrir la vie, soit me dire « et si je profitais de cette sortie pour grandir en amour et en sagesse ? »

Le fait de conduire demande de l’attention, de la concentration et c’est une occasion de sentir la présence calme en moi. D’offrir à la source tout ce qui vent perturber la paix intérieure.

Puis concernant le magasin de lingerie, c’est le genre d‘endroit où je ne mets jamais les pieds, je n’ai jamais porté de soutien gorge. C’est le genre d’accessoire qui représente l’enfermement, le personnage prédéfinit par la société qui place la femme comme un vulgaire objet de plaisir, son corps offert en cadeau aux pulsions de l’homme, emballé dans du papier afin d’exciter son désir.

C’est sûr que mon point de vue est loin d’être neutre mais je suis ici pour exprimer ma propre vision des choses. Chacun fait ce qu’il veut mais je n’adhère pas du tout à cela. Selon ce que je pense, l’homme et la femme peuvent s’unir dans l’amour vrai, le respect mutuel et ne pas voir seulement en l’autre l’objet de son désir.

Déjà, l’énergie sexuelle n’est pas exclusivement réservée à la relation de couple. On peut ressentir ce mouvement en soi, ses vibrations, ses effets, sans partenaire, sans chercher à le contrôler, à en concrétiser l’élan.

Le monde se porterait bien mieux si chacun apprenait à connaitre ce flux de l’intérieur, simplement en l’observant sans jugement, sans attente. Cette énergie accueillie en soi librement va remonter dans les chakras et les nourrir. Un élan créatif pourra en émerger. Je me suis amusée hier à le ressentir dans le chakra racine, sans essayer de le diriger puis ensuite, j’ai imaginé qu’il montait de chakra en chakra. Au bout d’un moment, je me suis levée et j’ai écris une lettre de motivation.

Je suis convaincue que le pouvoir d’agir est là, que cette énergie pure bien canalisée, qui peut circuler en soi sans blocage, est le moteur et la matière de toute manifestation inspirée.

Pour qu’elle puisse circuler librement, il est nécessaire de lâcher toute croyance passée à son sujet. Le pouvoir de création, de manifestation délibérée, est cette énergie sexuelle qui fait naitre un désir, quel qu’il soit et qui enclenche l’action, la porte.

Pour que le désir se concrétise, il faut être ancré, avoir aussi libéré les croyances négatives à propos de la chair, de l’incarnation. Retrouver le goût de vivre, d’être, restaurer la relation à son corps physique et ses besoins vitaux.

L’humain pour s’épanouir a besoin d’amour et d’action. En guérissant le chakra racine par l’amour vrai de soi, l’acceptation totale, inconditionnelle de tout ce que je suis, l’énergie sexuelle, le potentiel créatif peut alors monter dans le chakra sacré.

Là, le désir peut se manifester, il sera dans sa forme basique, la réponse aux besoins de se nourrir, de se vêtir, de se loger. Puis en laissant cette énergie monter jusqu’au plexus solaire, des idées naitront, des stratégies seront mises en place. Mais si l’énergie de monte pas jusqu’au cœur, ce seront les stratégies de survie qui seront utilisées.

Depuis le cœur, l’énergie rencontrant celle de l’amour sans conditions, en s’harmonisant l’élan sera bénéfique pour soi et pour les autres. On tiendra compte de l’autre, on agira afin de subvenir à ses propres besoins tout en respectant ceux des autres, de son environnement.

Au centre de soi, tous les corps sont inter reliés et le mental s’accorde à l’intuition, le choix, l’action prend en considération les besoins de l’âme.

Le besoin de communier, d’échanger de partager. Ces besoins sont nourris dans la relation à soi, dans l’acceptation totale de tout ce que je suis. À partir de là, je ne vais plus vers l’autre par besoin, dans l’attente de recevoir, je rayonne l’unité de ce que je suis.

L’occasion de maintenir la paix en soi a duré deux heures! Deux heures pour faire 20km!

Il y a des travaux juste à côté et on est resté une demie heure au même endroit puis 15 minutes 100 mètres plus loin!

Sur le moment, j’ai réussi à garder mon calme mais la colère est montée envers le mécano qui ne donne pas de nouvelles, qui devait être là aujourd’hui. J’ai lâché tout ce qui montait et suis allée m’allonger pour méditer pendant deux heures. je me suis endormie et j’ai fait un rêve plutôt marrant. J’ai regretté d’avoir cafouillé dans les doses puis je me suis dit que ça n’était pas plus mal.

De toute façon je ne vais pas passer mon temps à revenir sur ma décision parce que c’est aussi quelque chose qui m’amène à me dévaloriser. Et c’est exactement ce qui me rend malade, créé des symptômes, abaisse mon taux vibratoire.

Je me suis pardonnée pour toutes les critiques, pour la colère, pour les paroles injustes envers moi, envers les hommes et finalement tout s’est calmé. La douleur au dos s’est envolée juste à ce moment là.

Je m’en suis aussi prise à mon âme, au divin, sans complexe tout en sachant que ça ne sert à rien. Le seul intérêt, c’est d’entendre les pensées issues du passé et de les libérer.

Après la méditation l’appétit est venu mais comme je continuais de me prendre la tête avec la pression collée par la situation avec le mécano, j’ai écouté la méditation de Deepak Choppra et suis retournée m’allonger.

Au bout de deux heures, je me suis levée et j’ai pris rendez vous pour le contrôle technique. Sans savoir si la réparation sera terminée. J’ai fait comme s’il allait tenir sa promesse puis je me suis rappelée que le fils d’un ami est aussi mécanicien.

Du coup ça m’a complètement calmée. Je ne peux pas mieux faire de toute façon.

Je reviens du jardin où j’ai ramassé des framboises dont la moitié est bonne à jeter!

Il pleut tous les jours et le soleil qui se fait rare n’a pas le temps de sécher la terre ni les plantes. J’ai fini la cueillette sous les gouttes!

J’ai ma dose pour la journée, la semaine…

Je vais me faire de la mousse au chocolat, c’est ma nouvelle drogue!

Une journée bien pourrie qui finit avec le sourire.

Vivement demain quand même!

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source :http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci

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