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La Douceur




C’est le temps de cette douceur, où tu te penches sur le berceau de ton être.
Doux ne veut pas dire faible, bien au contraire. La douceur tient une force incroyable qui te rend puissant au-delà de tout combat
..Et c’est justement l’absence de lutte intérieure qu’elle nait et t’indique le chemin de la Paix.

A lire doucement à son cœur :

« Je suis le pur et doux lové dans le dur froid de ton être. Tu me rencontres rarement et toujours lorsque tu as osé t’abandonner, traverser encore des piquants, les tranchants érigés pour répondre à un monde que tu juges sans cœur. Je suis le cœur de toi tout autant que le cœur du monde, la douceur lovée au plus chaud, au plus intime comme un parfum précieux. Parfois, j’exhale et t’inonde de ma présence. Alors tu deviens la pure et douce présence en ce monde. Celui-ci se love en tes creux tendres et tu t’étonnes d’une telle évidence ; l’amour est chaud, l'amour est vulnérable comme la tendresse. Il se donne comme un cœur et se reçoit dans le cœur, avec délicatesse.

Je suis ta douce puissance que tu ne connais pas encore. Tu me rencontres quand il n’y a plus rien à défendre. Lorsque tu reviens tout au-dedans de toi, je te suis comme un édredon qui t’enveloppe, je te suis comme une peau contre la tienne. Quand sonne l’heure du repos, l’heure douce où tu te déposes, sans résistance dans le cocon protégé..

Je suis cet espace en toi, serein, si divinement humain. Quand tu te tiens là, ton geste devient tendresse, ta voix devient murmure. Tu te sens en sécurité contre ma peau, l’autre te devient doux. Tu n’as plus peur d’aimer et ton visage exposé, yeux clos, invite au recueillement. Je suis l’ultime lieu d’accueil en toi, là où tu te recueilles en amour pour toi.

Tu peux te bercer tout contre moi, tout en moi, te lover et puiser en ma douceur la force d’aimer encore et encore, inaltérable, inaltérée, tout doucement.

Pour te souvenir de ma Vivance en toi, caresse le creux de ton bras, la paume de ta main, je suis là, exposée sur ta peau offerte au monde.
D’après un travail de D.Thiercelin



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