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Pleine lune en gémeaux - 17/12/2013




Mes chers amis,

Je cours je m’agite… Je suis comme une girouette et c’est léger, je m’amuse de me voir faire ! Ah bien sûr ! C’est un peu de cela l’énergie de la Pleine Lune en Gémeaux, elle éclaire les mille et une facettes de notre vie, tout attire notre attention, notre curiosité et voici que nos idées partent en tous sens, nous sommes comme des adolescents, dispersés et émerveillés en même temps de tant de choses à voir, à faire,  des multitudes…

Mais pendant cette Pleine Lune en Gémeaux gouvernée par un Mercure qui se trouve actuellement  en  Sagittaire,  nous essayons de nous concentrer quand même un peu et de canaliser nos pensées vers des buts précis. Nous vivons l’opposition entre une énergie qui  virevolte et tend à nous déstabiliser et d’une énergie qui nous demande de nous fixer des objectifs, de suivre notre voie sans tomber dans les ornières et en gardant en quelque sorte des œillères comme on en met aux chevaux pour qu’ils ne regardent ni sur les côtés ni derrière eux. Le cheval a, en effet,  un champ de vision très large, il peut quitter sa route et  faire des écarts en fonction de ce qu’il voit derrière lui.

Les Gémeaux (si nous les expérimentons fort dans notre thème, nous le savons bien) sont volatiles et nous poussent à des questionnements, voire des inquiétudes de toutes sortes, une diversité de pôles d’attractions  et toutes sortes d’envies dans la tête ou de concepts qui défilent à toute vitesse (par exemple, les idées de cadeaux ne manquent pas en cette période de Noël). Tandis que le Sagittaire, qui a une conception plus idéalisée et vaste des choses, prend du recul pour mieux voir. Si nous mettions des œillères nous aussi, nous ne verrions plus que notre but, et cela pourrait nous enfermer, et nous empêcher de profiter des beautés de la vie et du paysage.

Donc, très positivement utilisée,  l’opposition devient complémentarité. Nous tournons spontanément nos idées dans tous les sens, avons envie de tout, cherchons à savoir et à voir une multiplicité de choses un peu comme des enfants mais l notre sagesse nous donne un peu de distance et nous nous  tempérons, nous trions ce qui devient plus essentiel. Ces énergies (Lune en Gémeaux face au Soleil en Sagittaire) sont sous la dépendance de deux planètes, l’une Mercure qui est rendu à une forme synthétique de pensée tant qu’il est en Sagittaire et l’autre Jupiter qui est encore en Cancer et nous tire vers le passé et nos mémoires d’enfance.



Voici différentes façons de vivre cette période selon nos expériences personnelles :

   Soit cela nous concerne  directement en tant que personnalités et cela peut se passer à différents  niveaux de notre pensée : nous sommes avides de savoir, de lecture, d’apprentissages nouveaux (Gémeaux) et une petite voix nous dit que la vraie connaissance est déjà en nous. Mais si nous cédons à la force de Jupiter en Cancer, ce qui risque de prendre le pas ce sont nos anciens conditionnements familiaux et moralisateurs qui nous disent peut être encore:   »Tu dois montrer ce que tu sais,  te comporter en étant conforme à ton éducation et  aux principes établis par le passé, à ce que tu tiens de ta famille et que tu as reçu comme enseignement »… Pourquoi pas? Mais gare à nous si nous restons sectaires, Jupiter est actuellement rétrograde et va nous pousser tôt ou tard à nous demander quel sens cela a réellement pour nous de faire ainsi, de nous conformer aux autres, à leurs principes si ceux ci ne nous rendent pas épanouis et heureux dans notre « maintenant ».
   De même, dans notre façon de parler et notre communication. Qu’avons-nous envie de dire ? Tout ce qui nous passe par la tête, nous nous racontons nous même en détails de toutes sortes de façon égocentrique et égoïste? Ou bien nous choisissons une autre manière d’entrer en lien avec les autres, une façon plus « Sagittaire » (avec du détachement et en respectant notre idéal)  et plus « Cancer » (avec de l’écoute et de la tendresse). Si nous n’arrivons pas à vivre ces deux dernières énergies dans leur gamme de vibration élevée, cela va se passer tout autrement : le Sagittaire deviendra dogmatique et nous tenterons rapidement de convaincre l’autre de notre idéal et des nos beaux principes, cela tournera au débat d’idées, tandis que le Cancer vibrant côté infantile, nous poussera à des comportements immatures et capricieux, nous nous sentirons toujours attaqués par les autres, agressés et ferons des affaires personnelles de tout ce qui nous entoure.
   Plaçons cela dans un autre contexte : Notre façon de penser peut s’appliquer à notre travail ou, dit de façon plus large,  à notre implication sociale . L’opposition de la Pleine Lune Sagittaire va mettre en face à face notre envie de créer un lien avec les autres et  notre idéal, nos concepts, avec ce que cela sous entend de notre tendance à croire que nous devons avoir un rôle social ou que nous avons une mission que nous mettons en avant.

Cela va d’un degré de simple quête de sagesse personnelle avec un grand détachement et sans aucun désir de convertir l’autre (et là c’est en vérité le bonheur assuré pour tous)  à de fortes injonctions intérieures que nous voudrons communiquer de force (en toute inconscience, le plus souvent), avec une bonne dose de contraintes propres au dogmatisme. Voilà ce qui se produit chaque fois que nous avons des croyances très profondément ancrées qui nous enferment au lieu de nous libérer…Cela peut aller loin,  jusqu’au  fanatisme dont l’illustration collective la plus visible est,  par exemple, la guerre sainte, autant celle que nous – en Occident- avons pratiquée dans nos anciennes croisades chrétiennes ou colonisations avec les missionnaires  que celle plus actuelle du djihâd islamiste, l’une ayant pour réponse l‘autre depuis des siècles.

N’oublions pas de ne pas juger car ce qui se passe à l’extérieur se passe aussi en nous : Nous menons contre nous même une guerre des principes.  Voyons en nous-mêmes  quelles sont les croyances auxquelles nous nous accrochons ou les rêves inaccessibles, auxquels nous ne voulons pas renoncer, mais qui nous emprisonnent et créent des oppositions internes au lieu de servir, pour nous et pour tout ce qui est manifesté,  notre idéal et notre vision la plus élevée du bonheur. Les Gémeaux nous donnent mille occasions de liens et partages sans forcément de lendemain, mais ces opportunités sont légères et joyeuses. Voyons donc en nous, quels principes exigeants, récurrents et rabat-joie, hyper-sérieux, voire dramatiques, nous empêchent d’aimer ce qui est superficiel et éphémère, quand nous refusons, par là même,  d’entrer dans la danse de la vie et que nous nous focalisons sur des buts trop lointains, trop sérieux, ou trop vastes.

Pourquoi , par exemple, si nous en avons envie,  nous priver d’une occasion de faire la fête de façon abondante en nous réfugiant dans la croyance - au nom de la faim dans le monde- que c’est  du gaspillage ? Ce n’est pas ainsi que ça marche. Quand nous refusons notre désir de fête, si nous aimons cela, ce refus crée au fond de la frustration et c’est seulement au nom des grands principes, ce que nous créons alors c’est le refus de la joie que nous propose la vie, la même joie légère que vit le papillon qui butine de fleur en fleur. Que voulons- nous semer dans le monde ? De la joie et une abondance de légèreté ou des principes qui étreignent  le monde et l’étouffent ?

La Lune noire en Cancer est si proche de Jupiter que je voudrais, avant de finir,  vous la décrire telle que je la perçois, au moins de manière succincte car elle instille un désir fusionnel en nous, un désir quasi maternel, pour compenser nos insécurités affectives de l’enfance et dans cette dépendance (souvent sexuelle d’ailleurs aussi) elle nous fait croire que nous sommes fragiles au-delà de tout et que nous sommes exposés à des dangers. La Lune Noire créé la peur de l’autre, de l’intimité et du rapprochement, elle exclut a confiance car elle nous envoie des messages subconscients au sujet du risque d’abandon, elle nous raconte qu’aimer c’est dangereux et que nous ferions bien de ne pas nous lâcher. Par contre, justement,  si vous vous lâchez,  si vous vous laissez bien glisser au fond de ces peurs de type lune noire en cancer, vous trouverez le vrai cadeau : Regardez l’autre autrement, s’il vous plaît et pensez très fort qu’il a autant peur que vous, qu’il est fragile autant que vous et qu’il n’est pas votre ennemi, il est comme vous, en miroir, vous lui êtes inextricablement relié car il est un humain et a ses propres émotions non résolues. Ne lui attribuez pas de fore maléfique et ne lui projetez pas ces croyances sur vous, qui ne sont que les vôtres. Voyez à quel point l’autre vous est proche, il est votre « prochain », et votre semblable. Et comprenez que vous, lui, moi, elle,  c’est pareil…Qu’en ces temps de Noël l’heure est au lien, au partage joyeux et  merci à cette Pleine Lune en Gémeaux d’éclairer à la fois notre aptitude d’insouciance adolescente et la futilité de chaque pensée qui ne soit pas portée par l’Amour, merci de nous permettre de voir aussi la légèreté des secondes du temps qui s’envolent alors que l’essentiel reste, au niveau de notre Esprit, de cette part du Divin qui vit en chacun de nous.

Pour conclure j’ai envie de vous montrer quelque chose que j’aime beaucoup, une merveilleuse photo (il est bon de savoir encore s’émerveiller !) faite par une artiste photographe Russe, Alexey Kljatov : un simple flocon de neige devenu  dans mon imaginaire, la plus belle étoile de Noël.  La symbolique en est si porteuse, ce flocon microscopique contient l’image de la même magnificence que les étoiles qui brillent dans l’univers. Regardez avec vos yeux humains mais ouvrez aussi vos yeux spirituels…C’est tellement beau.

Je nous souhaite à tous de cheminer avec, au cœur, cette fabuleuse image liée à la prise de conscience de notre propre Immensité.

Michka
http://www.vers-la-lumiere.fr/2013/12/astrologie/pleine-lune-en-gemeaux-mardi-17-decembre-2013


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