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Le point final: on a tout dit, il n’y a plus rien d’autre à dire…




Tout a été dit : les messagers n’ont plus rien à dire ou à partager, à part ponctuellement situer les êtres incarnés dans la dynamique d’expansion des énergies cosmiques qui affectent de plus en plus la Terre. C’est ce qui justifie ce dernier rappel que, pour exercer sa liberté et sa souveraineté, chacun détient tout en lui, d’où il gagne à se dégager des enseignements de toute sorte pour y plonger et y récupérer son pouvoir. Et cet autre que, par les choix qu’il fera au quotidien, il se situera dans la joie de vivre ou la résistance à la vie, sans possibilité de projeter ses torts sur autrui.

Car, depuis que la Lumière a proclamé sa Victoire, chacun doit cesser de tant agir, faire, chercher, réfléchir, s’agiter en tous sens, s’extérioriser à outrance, dans la compréhension qu’il n’a plus rien d’autre à faire que d’être et nulle part où aller, à part plonger en lui-même, dans la foi en son pouvoir créatif, par lequel il engendre sa réalité de chaque instant, en des formes qu’il ne cesse de déployer, afin d’explorer l’Océan cosmique. Dans sa quête de Salut, la véritable clef réside dans la réduction de son ego, l’effacement de sa personnalité, le silence de son mental, l’ouverture de son cœur, l’écoute de l’Infini qui vibre en lui. Par sa pensée errante, son imagination fertile, ses fausses croyances, l’entretien d’illusions, la culture des apparences, qui l’entraînent dans des impasses, éveillant la peur et le doute et suscitant des émotions négatives intenses, l’amenant à se troubler et à se perdre dans l’impuissance, pour avoir coupé tout lien avec sa Réalité éternelle, l’être humain s’est enfermé dans la densité et la dualité, ne trouvant plus la voie de la Libération.

Pour cette raison, son Salut, celui d’un être qui n’est jamais jugé, mais se juge lui-même très sévèrement, et qui est sauvé depuis toujours, parce qu’entier, complet, total et parfait de toute éternité, réside dans le rétablissement de l’Amour pur et de la Vérité toute faite qui l’habite, mais qui ne se justifie pas, ne s’attrape ni ne s’accapare, puisqu’elle est depuis toujours et pour toujours, se laissant vibrer et entendre seulement dans l’état de neutralité, de vacuité, de sérénité, de silence, de parfaite transparence. Être tout simplement, voilà la Voie qui, par allégorie, ramène à la Maison des origines. Pour l’être humain, cela signifie laisser être Qui il est, un Être d’Amour et de Lumière, au lieu de continuer à tenter d’être ce qu’il veut être ou paraître ou ce que les autres requièrent qu’il soit. C’est la condition de l’Ascension, vivre dans le moment présent, l’Instant éternel, faire table rase du passé, abandonner toute croyance, s’aimer de tout son être, tout se pardonner et tout pardonner, s’accorder la première place, cesser de rendre des comptes, éviter de suivre un agenda, abandonner l’effort, ne plus répondre à des obligations, ces «il faut» et «on doit», des exigences mentales inutiles, afin d’entrer dans la Grâce de la Providence.

La libération de chaque être incarné ne peut commencer que dans sa compréhension qu’il est entièrement responsable de son destin, mais jamais de celui des autres. C’est pourquoi le Créateur a aboli la règle du service et de la compassion, telle qu’elle s’exprimait dans son ancienne dynamique de la vieille trame terrestre, qui consistait, pour le Phare de Lumière, à jouer un rôle d’Instructeur spirituel et à se charger d’une part du fardeau d’autrui, afin d’accélérer l’Ascension planétaire et collective. Mais, désormais, la Lumière a triomphé et les Forces des Ténèbres ont fui, ce qui le dispense désormais de jouer quelque rôle que ce soit, à part de servir de modèle d’être conscient qui laisse rayonner sa Lumière intérieure sans frein et sans filtre.

Du reste, le service envers Dieu et ses créatures n’a jamais impliqué un don de soi à sens unique, surtout pas le don de sa vie au sens de se sacrifier ou de mourir pour les autres, il n’a jamais qu’impliqué l’application du principe de l’échange et du partage d’égal à égal, entre des frères et des sœurs qui se sentent en Unité et en solidarité, parce qu’ils se savent membres d’une seule et unique Famille d’âmes, l’Humanité. Le service d’Amour et de Dévotion a toujours requis une collaboration mutuelle, un donnant-donnant, qui permet la circulation libre de l’énergie cosmique, qui empêche de se dévitaliser et de s’étioler de façon prématurée, dans l’Amour pur qui, au contraire, rapporte plus de vie.

Ainsi, tout être humain est appelé à accepter qu’il n’a plus à se devoir aux autres, mais uniquement à lui-même, par lui-même, en union avec son Centre divin, se dégageant de l’obligation fictive de répondre à ses semblables qui ne veulent pas accepter ce qui les amènerait à cesser de tourner en rond, par le dépassement de ce qu’ils vivent, parce que ce n’est qu’en acceptant de vivre uniquement pour lui-même, ce qui n’enlève rien à personne, que l’Esprit de Vie peut œuvrer à travers un être, de manière à aider ceux qui qui peuvent venir vers lui. Nul n’est plus appelé à prendre en charge qui que ce soit, si cher qu’il soit à son cœur ou si précieux qu’il soit dans son affection, car chacun doit puiser en lui-même, autonome et indépendant, les ressources dont il a besoin pour accomplir son destin, le seul moyen de se connaître lui-même à travers de lui-même et de découvrir son Pouvoir et sa Gloire. Ainsi, chacun est impérieusement appelé à ne plus s’impliquer auprès de qui que ce soit, ce qui reviendrait à faire ombrage à son Centre divin, ni dans quoi que ce soit, ce qui amènerait à agir et à faire, plutôt qu’à être tout simplement.

En effet, c’est par le simple fait de récupérer son Identité cosmique, soit de vibrer en pleine conscience de l’Être divin que l’être incarné est, le laissant agir à travers vous dans le détachement, la simplicité, l’humilité, la transparence, l’esprit d’enfance, qu’il instille dans le cœur de tous les êtres qu’il côtoie ou rencontre, même de l’ensemble de ses semblables, le plus d’Amour pur, donc impersonnel et inconditionnel, dépourvu de jugement. Et c’est bien la réalité qui peut le mieux le motiver à accepter de ne plus chercher à être utile aux autres, ce qui est du ressort de l’ego, parce que s’il parvient à être, en œuvrant sans cesse dans cet état amoureux, il se met déjà, en se servant d’abord lui-même, au service de tous les êtres humains et de toute forme de vie qui peuple son Univers. Alors, tout être incarné désireux d’accomplir son Ascension en se tirant de la densité et de la dualité, gagnerait à cesser de croire qu’il se doit aux autres, qu’il leur est redevable de quelque chose, pour mieux accepter de prendre soin de lui, de se choyer, de se combler, de procéder à son rythme et à sa manière, en refusant de s’investir dans ce qui le rebute, ne le satisfait plus, pour choisir plutôt de faire ce qu’il a envie de faire, comme il pense devoir le faire, détaché du regard d’autrui, insensible aux insultes comme aux éloges, l’accomplissant avec tout l’Amour dont il est capable, afin de restaurer sa vitalité, d’exprimer son authenticité et son intégrité, d’améliorer la qualité de votre vie, d’augmenter son goût de vivre et, justement, de vivre dans la joie sereine.

Car chacun est responsable des pièges qu’il se tend et dans lesquels il sait si bien tomber, et de la prison qu’il se crée et sait si bien entretenir, en continuant d’errer dans toutes les directions, hors de lui, au lieu de se diriger vers son Centre, finissant par oublier qu’il en est l’auteur, ce qui épaissit le voile d’Illusion et son inconscience. Il n’en tient qu’à chacun de continuer à chercher la Vérité à l’extérieur, dans le tumulte et le chaos du monde, une entreprise vaine, une mission impossible, plutôt qu’en lui-même, ce qui ne fait que prolonger son drame, plutôt que dans le silence et le secret, histoire de se relier à l’Onde de Vie unique et d’entrer de plain-pied dans la Danse de l’Émanation, pour réintégrer doucement la Maison de la Paix suprême dans le Cœur de l’Absolu et finir par vivre la Réalité du Ciel sur Terre.

© 2013 Bertrand Duhaime (Douraganandâ) Note : Autorisation de reproduire ce document uniquement dans son intégralité –donc sans aucune suppression, modification, transformation ou annotation, à part la correction justifiée d’éventuelles fautes d’accord ou d’orthographe et de coquilles– veillant à en donner l’auteur, Bertrand Duhaime (Douraganandâ), la source, www.facebook.com/bertrand.duhaime et d’y joindre la présente directive, en tête ou en pied de texte.

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