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Héritage des 4 Corps

corps

 

Nous sommes faits de la somme de nos pensées.  Décidez dès maintenant quelles seront celles qui seront les plus nombreuses en vous et pèseront le plus lourd dans la balance.

Ensuite, c’est l’observation de ses paroles, le prolongement de vos pensées, qui se fait à un niveau plus haut car si les pensées appartiennent au corps mental, assurément que la parole est associée au corps sentimental, l’expression de votre héritage des quatre premiers corps.  C’est pour cette raison que vous avez le langage le plus complexe de toutes les espèces sur la terre.  Les prémisses du langage débutent avec les réactions du corps émotionnel, se structurent avec les constatations du corps mental et deviennent réflexions avec le corps sentimental, etc.  Donc, c’est dans le corps de l’amour, le lien avec l’autre, qu’on peut mieux observer ses paroles et leurs impacts.

Si nos pensées nous définissent en tant que conscience individuelle, nos paroles nous précisent en tant que conscience collective.  Bien des paroles sont éphémères et semblent refléter un sentiment du moment.  Mais soyez attentif car les sentiments sont toujours le prolongement durable de pensées qui elles-mêmes prolongent des émotions qui elles-mêmes prolongent des sensations.  Il ne vous est pas demandé de contrôler vos paroles ni vos pensées à la source.

Mais de les observer pour mettre en lumière leur contenu.  Cela les actualise dans leur essence et vous donne le choix de les répéter ou de les arrêter en connaissance de cause.

Vouloir annuler un comportement par son interdit c’est simplement croire que l’ignorer va le faire disparaître.  L’ignorance n’amène jamais l’élévation de la conscience. Cela peut être difficile parfois de différencier les paroles qui nous font régresser ou font régresser les autres de celles qui font progresser.  Mais du point de vue plus élevé du corps amoureux, siège de la compréhension, il n’y a pas d’équivoque.  Nos paroles servent-elles à nous rapprocher, à nous unir aux autres ou au contraire, à nous en éloigner, à nous en séparer?  Nos paroles sont-elles des limites exagérées qui freinent nos progrès et élèvent des barrières entre nous et les autres ou si à l’opposé, stimulent-elles notre évolution et construisent-elles des ponts entre les individus?  Parlons-nous généralement pour se rapetisser et rapetisser les autres ou dans l’autre sens, pour se grandir et grandir les autres?  On ne peut rattraper une parole lancée ni se taire à jamais pour éviter les maladresses.  Mais quand on remonte à la source d’une parole qui nous a particulièrement frappée par son impact négatif sur nous ou sur l’autre et qu’on en décode sa raison, on peut commencer à manifester son contraire.

Qu’aimeriez-vous entendre de la bouche des autres?  Soyez consciemment honnête et commencez dès maintenant à le dire aux autres.  Vous pouvez exprimer sur vous et sur l’autre des commentaires qui peuvent déranger, déséquilibrer, mais si c’est fait pour améliorer la compréhension et consolider les liens entre les individus, cela est naturel.  Cependant,  rappelez-vous toujours que si vous avez assez de salive pour critiquer, vous devez en avoir aussi assez pour complimenter.  Si vous portez attention sur ce qui vous fait du bien chez l’autre et l’exprimez, si vous prenez conscience de toutes les stimulations plaisantes qui vous parviennent de votre entourage et l’exprimez en mots, cela les prolongent et les densifient dans votre vie.  Vos paroles peuvent devenir des prières constantes qui exaucent vos voeux, ceux de vos proches, et tendent à bâtir une harmonie d’ensemble.

Enfin, ce sont vos actes que vous devez observer.  Ils sont associés au corps amoureux parce qu’ils sont un geste vers soi ou vers l’autre, le reste de l’univers.  On ne peut examiner objectivement ses actes qu’à partir du sixième corps, celui des concepts, des principes qui régissent l’univers.  Pour mettre en évidence leurs racine cachée, il faut faire à rebours le cycle qu’une action découle d’un sentiment, découle d’une pensée, découle d’une émotion, découle d’une sensation.  Si votre sixième corps ou même votre cinquième corps est peu développé, vous pouvez demander l’aide du corps correspondant appartenant à votre être suprême, votre moi supérieur.  L’héritage des corps plus vastes peut nous être accessible en tout temps.  Il suffit d’y croire et d’établir le contact.  Il y a toujours une conscience plus grande associée à chacun de nos corps dans lequel il est en mouvance.

Cela peut être difficile parfois de se regarder agir et de discerner nos actes qui nous font avancer en rapport à ceux qui nous font stagner ou même reculer.  Connaître les motivations profondes, en comprendre l’essence pour mieux voir l’intention derrière un geste, est parfois vital.

Mais ce n’est pas au début du cycle, avant le geste, qu’il faut réfléchir mais à sa fin, dans ses conséquences sur sa vie et celle des autres.  Quoique l’on en pense, de trop réfléchir avant de poser un geste est le limiter et brimer ses pulsions premières. C’est difficile à comprendre mais un geste réfléchi n’est pas source de découverte mais une répétition du déjà vu. Un nouveau geste doit s’appuyer sur l’ensemble des réflexions découlant des gestes passés et non être contrôlé par les émotions, les pensées, les sentiments posés sur ce geste.  Advienne que pourra, la découverte de l’inconnu, de champs plus vastes, est primordiale à l’évolution.  La seule règle à respecter est que ce geste ne cause pas une régression grave à soi ou à un autre être.

Vos actes vous reflètent-ils vraiment?  Est-ce que vos différents corps s’harmonisent dans cette intention?  Est-ce que l’enthousiasme et la satisfaction profonde sont présents dans cette action?  Comme un rituel sacré, est-ce que vos gestes sont un hommage constant à la vie qui s’exprime à travers vous?  Dans cette danse continuelle, vous pouvez y célébrer votre grandeur unique tout en respectant le ballet d’ensemble.

Je répète qu’examiner ses pensées, ses paroles et ses actes en les actualisant à sa conscience pour tenter de les transformer ne doit pas être une sorte de contrôle pour mieux les refouler dans l’inconscient et ainsi être influencé d’une façon encore plus insidieuse.  Un désir sincère de progrès passe par la remise en question et en profondeur de ces trois éléments fondamentaux à l’expression de la vie.

La prise de conscience aiguë de ses propres limites est en soi un premier pas pour dépasser ces mêmes limites.

Que pensez-vous à propos de vous, des autres, votre passé, votre présent, votre futur?  Est-ce que vos paroles reflètent la meilleure partie de vous?  Est-ce que vos actes sont toujours remplis de bienveillance, de respect et d’amour?  Est-ce que les trois sont en symbiose comme leurs corps respectifs?  Élevez vos pensées pour qu’elles deviennent une méditation positive constante.  Élevez vos paroles pour qu’elles deviennent prières édifiantes pour vous-même et les autres.

Élevez vos actes pour qu’ils deviennent rituels sacrés à la gloire de votre moi Divin.

Tout ce que l’on fait mérite d’être bien fait.  Il n’y a rien de profane.  Tout est spirituel car tout découle de l’essence Divine.  Plus on prend conscience de chacune de ses manifestations, plus on les  modifie et transforme ainsi son présent qui se reflète dans son passé et son futur.

Extraits du livre NAJA L’ILLUMINÉ -  PREMIER PORTRAIT  À L’ORIGINE DE TOUT CANALISÉ PAR COLIN CHABOT – retrouvez les écrits en son entier ici : http://www.fichier-pdf.fr/2013/05/13/naja/naja.pdf

http://francesca1.unblog.fr/

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